Auto-entrepreneur : pourquoi ne pas opter pour le portage salarial ?

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Les freelances qui veulent travailler en tant qu’indépendant (avec une gestion simplifiée) optent souvent pour l’auto-entreprise. Mais une autre solution existe : le portage salarial, qui présente bien des avantages. Les freelances en portage salarial bénéficient du régime salarié et donc de la protection sociale. Ils n’ont pas de contraintes de chiffre d’affaire et se soucient peu de la gestion administrative de l’entreprise. Pour une sécurité accrue tout en gardant son indépendance et la dynamique de l’entrepreneuriat, le statut de salarié porté est idéal. Il est même tout à fait possible de combiner les statuts de portage salarial avec auto-entrepreneur, chacun ayant ses avantages.

Un grand avantage pour la protection sociale

Sur ce sujet, les indépendants qui ont choisi le portage salarial ont un très net avantage. Ayant le statut de salarié, ils bénéficient pleinement de la couverture sociale. Ils cotisent comme tout salarié à l’assurance vieillesse, au chômage, à la retraite, etc. En cas d’inactivité momentanée, les freelances pourront alors bénéficier de l’Allocation de retour à l’emploi (ARE), comme n’importe quel salarié qui aurait perdu son travail. Idem en cas de maladie, d’hospitalisation, de congé maternité. L’indépendant pourra percevoir des indemnités journalières de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) à partir du moment où il a travaillé 150 heures durant les trois derniers mois. L’auto-entrepreneur n’a lui qu’une protection sociale très réduite. Cela l’oblige alors à cotiser à des complémentaires (contrats Madelin), entraînant des frais supplémentaires. Il ne pourra pas bénéficier des ARE (allocations de retour à l’emploi) en cas de baisse ou de perte de son activité ni même d’indemnité journalière en cas de maladie ou d’hospitalisation.

Quelles différences pour les cotisations sociales ?

Du côté des cotisations sociales, l’auto-entrepreneur est affilié au régime micro-social : les cotisations varient en fonction du chiffre d’affaires (pas de cotisation si son chiffre d’affaires est nul). Généralement les cotisations à verser sont de 22% du chiffre d’affaire. Mais si le taux est avantageux, il n’y a pas la possibilité de déduire ses frais professionnels, contrairement au salarié porté. Autre inconvénient pour l’auto-entrepreneur, le chiffre d’affaire est soumis à un seuil qu’il ne faut pas dépasser (70 000 euros pour de la prestation de service). Le risque est de perdre le bénéfice du régime micro-social de l’auto-entreprise et de devoir passer au régime réel, moins avantageux et plus complexe. Là aussi, le salarié porté n’a pas de limite. Le travailleur indépendant en portage salarial n’a pas à se soucier du plafonnement, il peut déduire tous ses frais professionnels. Il cotise et est imposé seulement sur le salaire net. Si certains indépendants qui ont choisi le portage salarial estiment avoir une légère baisse du chiffre d’affaire, nombreux sont ceux à apprécier les avantages administratifs : gain de temps pour leur activité, pas de contrainte. Le freelance donne une partie de son chiffre d’affaire mais minimise les démarches administratives, comptables, TVA, RSI etc.

Côté administratif

Une fois de plus, le portage salarial a de nombreux avantages et est plus confortable pour l’indépendant. Bénéficiant des conseils et de l’assistance de l’entreprise de portage Cegelem, l’indépendant ne se soucie pas des déclarations et des cotisations qui sont réalisées par la société de portage. Celle-ci joue le rôle du tiers puisque c’est la société de portage elle même qui signe les contrats. Elle peut aider également le travailleur indépendant à trouver des missions. En outre, elle permet aux freelances de se soustraire aux nombreuses obligations administratives qui prennent tant de temps aux entrepreneurs, et de se focaliser sur leur activité. Pour la TVA, les auto-entreprises en sont exemptées. Il est donc tout à fait impossible de récupérer la TVA sur ses frais professionnels contrairement au portage salarial. De plus, passé le seuil des 35 200 euros de chiffres d’affaires, l’auto-entrepreneur perd la franchise de TVA, ce qui n’est pas négligeable.

Combiner portage salarial avec auto-entreprise, c’est possible

Le statut d’auto-entrepreneur a été créé pour que le salarié puisse développer une activité économique complémentaire. Le freelance qui exerce en portage bénéficie du statut de salarié. C’est donc tout à fait légal de combiner les deux statuts (auto-entreprise et portage salarial), chacun ayant ses avantages. Le travailleur indépendant en retirera tous les bénéfices.  Cela peut lui permettre de contrôler le seuil de chiffre d’affaire à ne pas dépasser, de garder la liberté de la micro-entreprise tout en bénéficiant de la protection sociale grâce au portage salarial. Il garde continuellement la possibilité de choisir ce qui est le plus intéressant pour lui. Suivant les frais de chaque mission, le freelance favorisera l’auto-entreprise ou le portage salarial. En tout état de cause, lorsque l’entrepreneur recherche un minimum de stabilité dans son activité professionnelle, le portage salarial s’impose comme une solution appropriée, surtout si son activité génère beaucoup de charges.

Portage salarial, auto-entrepreneuriat, quels intérêts au cumul ?

Quel que soit le secteur d’activité, travailler en tant que auto-entrepreneur présente certains risques. Non seulement le paiement de la prestation offerte n’est pas garanti, mais en plus l’activité sur le long terme n’est pas assurée. Le portage salarial se présente comme une alternative à ce problème, d’où sa popularité grandissante.

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