Les anciens dirigeants de Twitter réclament 200 millions de dollars d’indemnités de départ, tandis qu’Elon Musk refuse de payer, les accusant de négligence. Depuis son acquisition de Twitter, Musk fait face à divers litiges, notamment des licenciements et des violations d’accords d’arbitrage.
Sous la surface brillante des réseaux sociaux, se jouent des batailles financières intenses. Chez Twitter, d’anciens dirigeants réclament 200 millions de dollars d’indemnités de départ, un conflit qui s’ajoute aux nombreuses tensions provoquées par le rachat d’Elon Musk. En jeu : des litiges sur des licenciements et des questions fiscales menaçant l’avenir de la plateforme.
Les litiges se multiplient autour de Twitter
Le rachat de Twitter par Elon Musk a déclenché une série de litiges. Outre le conflit opposant les anciens dirigeants à Musk concernant les indemnités de départ, d’autres affaires judiciaires ont vu le jour.
Des employés licenciés ont ainsi intenté une action en justice collective, accusant la nouvelle direction de pratiques discriminatoires et de ruptures abusives de contrats. Parallèlement, Twitter a été sommé de répondre à des accusations de violation des accords d’arbitrage, notamment en refusant de prendre en charge les frais liés à ces procédures.
Ces multiples contentieux mettent en lumière les tensions et les désaccords qui ont suivi le changement de propriétaire à la tête de Twitter. La restructuration profonde impulsée par Elon Musk a suscité de nombreuses interrogations, y compris sur des aspects fiscaux comme la gestion de la tva intracommunautaire.
Les prédécesseurs témoignent ainsi d’une défiance croissante envers les méthodes mises en œuvre et de la volonté de certains acteurs de contester en justice les décisions prises dans le cadre de cette nouvelle ère pour le réseau social.
Le conflit qui secoue Twitter
Au cœur de la tourmente, un bras de fer oppose désormais l’entrepreneur milliardaire aux anciens dirigeants de Twitter. Ces derniers, écartés de leurs fonctions suite à l’acquisition, ont décidé de porter l’affaire en justice, réclamant un paiement de rupture colossale de 200 millions de dollars.
Cette somme astronomique, qui représente une part non négligeable du montant total de l’acquisition, est loin de faire l’unanimité. Elon Musk, de son côté, refuse catégoriquement de verser cette indemnité, arguant que les dirigeants précédents n’y ont pas droit en raison de leur prétendue « négligence » et de leur « conduite inappropriée » à la tête de l’entreprise. Le milliardaire accuse notamment les anciens patrons d’avoir mis en place des pratiques douteuses et d’avoir gonflé les coûts de l’entreprise avant la vente. Les deux parties ont engagé des armées d’avocats et sont prêtes à en découdre sur le terrain judiciaire.
Les enjeux sont considérables, non seulement pour les protagonistes de l’affaire, mais aussi pour l’avenir de Twitter. En effet, la gestion de la tva intracommunautaire et d’autres implications fiscales liées à l’acquisition sont également au cœur des préoccupations.
Une décision de justice en faveur des anciens dirigeants pourrait créer un précédent dangereux pour les entreprises rachetées et encourager les dirigeants sortants à réclamer des indemnités exorbitantes. À l’inverse, un rejet de leur demande pourrait renforcer la position d’Elon Musk et lui donner carte blanche pour mener à bien sa restructuration de Twitter.
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