Avec la modernisation du supercalculateur, la France est en bonne voie pour devenir un acteur important dans le domaine de l’IA dans le monde. Le CNRS et le GENCI ont choisi Eviden pour améliorer les performances de Jean Zay. Cette entreprise propose non seulement des connexions au réseau ultra-rapides InfiniBand 400 Gb/s, mais compte également offrir de nouvelles infrastructures de calculs à Jean Zay.
Eviden a été choisi pour adopter des infrastructures neuves de calcul, pour le réseau national des superordinateurs. Des dispositifs qui sont en plus alimentées par les processeurs Nvidia. Cette décision a été effectuée suite à une sélection rigoureuse, d’après un communiqué de presse. Le développement du supercalculateur Jean Zay sera soutenu par France 2030. Cette action reflète l’ambition de la France de se distinguer dans le domaine de la technologie innovante et de la recherche.
Le challenge sera, en revanche, de préserver cette supériorité technologique face à une rivalité internationale intense. Parallèlement, la France doit aborder les questions éthiques et de sécurité associées à l’évolution de l’IA.
Jean Zay pour développer l’IA en France
Le supercalculateur Jean Zay se distingue par son efficacité écologique, rendue possible par l’utilisation de technologies avancées. Il dispose d’un dispositif de refroidissement novateur qui utilise de l’eau chaude.
Cette démarche ne se limite pas à réduire l’impact énergétique de l’appareil. Elle participe également au chauffage des habitations sur le plateau de Saclay. Ce qui démontre une interaction positive entre consommation responsable et technologie. Pour une gestion administrative optimale, il est judicieux de suivre ces initiatives écologiques, qui peuvent améliorer l’image du supercalculateur.
Cette évolution s’inscrit dans une stratégie plus globale, visant à soutenir l’évolution de l’IA autonome en France. D’autant plus que France 2030 a attribué des fonds importants pour cette expansion.
La mise à jour de Jean Zay inclut notamment les GPU Nvidia H100 Tensor Core. Elle répond directement à la demande grandissante des milieux industriels et académiques en termes de capacités de calcul. Cela facilitera la réalisation de recherches avancées et le développement d’applications d’intelligence artificielle générative. La France se placera ainsi comme acteur majeur sur le marché mondial de l’IA.
En comparant cette initiative à d’autres projets à travers le monde, on constate l’engagement distinctif de la France à intégrer des préoccupations environnementales dans ses objectifs technologiques.
Une extension supervisée par CNRS et GENCI
Le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), et le Grand Equipement National de Calcul Intensif (GENCI), sont deux organismes supervisés par le ministère de l’Éducation supérieure et de la Recherche. Il est primordial pour ces institutions d’optimiser leur gestion administrative afin d’assurer une coordination efficace.
Suite à cette évolution, Jean Zay sera équipé de 1456 GPUs Nvidia H100, auxquels s’ajouteront 1832 Nvidia V100 Tensor Core et 416 GPUs Nvidia A100 Tensor Core, provenant de structure précédente.
L’amplification de la capacité de Jean Zay sera fournie par l’installation de 14 racks de calcul BullSequana XH3000 d’Eviden, comprenant :
- Des connexions réseau à haute fréquence InfiniBand 400 Gb/s ;
- 4 GPU Nvidia H100 80 Go SXM5 et 512 Go de sockage ;
- 364 serveurs à double processeur Intel Sapphire Rapids 48 cœurs ;
- Tous interconnectés à l’aide de 4 Nvidia ConnectX-7.
Le système de stockage sera également amélioré, avec une première couche de 4,3 Po. Celui-ci utilisera la technologie flash avec des vitesses dépassant 1 To/s en écriture/ lecture. Le deuxième niveau de 39 Po sera équipé des disques à haute vitesse dépassant 300 Go/s. Ces deux niveaux seront fournis par l’entreprise DDN et fonctionneront sous Lustre.
Cette amélioration significative vise à tripler la capacité de calcul de Jean Zay, l’élevant à 125,9 PFlop/s. Cette extension de capacité permettra de réaliser des calculs complexes dans plusieurs domaines de l’IA. Cela concerne entre autres l’analyse du langage naturel, la reconnaissance visuelle par ordinateur. Cette montée en puissance devrait être totalement opérationnelle au début de l’été 2024.
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