Dès le 1er janvier 2024, plusieurs secteurs clés dans le RH ont pu bénéficier de nombreux avantages. Les centres de formation se sont consolidés et les pensions des retraités ont progressé de 5,3 %. Quant à la vie en entreprise, elle s’améliore également avec un SMIC horaire brut de 11,65 euros contre 11,52 euros précédemment.
Dans le domaine des centres de formation, une amélioration du contrôle de la qualité est mise en place. Les premières sont désormais tenues de fournir chaque année, un bilan de leurs travails aux autorités compétentes. Les modalités pour les signalements, les vérifications et les mesures mises en places en termes de prise en charge sont aussi à détailler.
En ce qui concerne le régime fiscal et social de la prime de partage, il y a eu du changement. Les employés appartenant à une société employant 50 salariés et moins bénéficieront jusqu’au 31 décembre 2026 de l’exonération des cotisations sociales. Il sera possible d’attribuer la prime bi-annuellement.
Formation, senior, travailleurs handicapés bénéficient des changements
Le gouvernement lance une nouvelle stratégie d’investissement de la formation pour les chercheurs d’emploi avec 1,1 milliard d’euros en 2024. Le but visé étant de développer le nombre de postes subventionnés par les régions. À cet égard, une gestion administrative efficace est conseillée pour optimiser les résultats de cette initiative.
La nouvelle stratégie cible les travailleurs handicapés, les chômeurs ayant plus de 55 ans, les allocataires du RSA et les jeunes en décrochage universitaire.
Concernant les travailleurs, la réforme de la VAE simplifie les parcours à compter du 1er janvier 2024. Elle offrira une prise en charge des frais par un GIP ou Groupement d’Intérêt Public. Les postulants bénéficient d’un congé VAE étendu à deux jours.
De plus, le financement du permis de conduire pour tous les types de voitures terrestres, est maintenant étendu au CPF. Pour le senior, les pensions de retraite augmenteront de 5,3%. L’ASPA est également revalorisé, atteignant 1 571,16 euros mensuels pour les couples et 1 012,02 euros pour les retraités seuls.
Pour l’emploi des salariés en situation de handicap, l’orientation vers un travail dit « ordinaire » est enfin un droit pour tous.
Chaque individu est désormais considéré comme ayant la capacité de travailler en environnement ordinaire. Cette décision élimine ainsi la nécessité de préciser cette orientation sur les RQTH émises par les MDPH.
Les jeunes entre 15 et 20 ans avec un dossier à la MDPH recevront naturellement la RQTH. Ainsi, ils auront immédiatement accès aux droits et aux systèmes liés à l’emploi, sans avoir à soumettre une demande de RQTH.
Milieu professionnel revalorisé
Depuis cette nouvelle année, les lycéens professionnels verront une hausse de leur gratification de stage et auront 4,35 euros chaque heure. Pour simplifier la gestion administrative des gratifications de stage, comptez pour les terminales, 100 euros par semaine. Pour le CAP, les premières années obtiendront 50 euros et les deuxièmes années 75 euros.
L’aide à l’alternance publiée le 30 décembre 2023 au Journal Officiel est conservée en 2024. Il s’agit d’un montant de 6000 euros maximum pour la période initiale du contrat.
Le SMIC brut horaire est désormais revalorisé à 11,65 euros. Cela équivaut à 1766,92 euros par mois sur la durée de 35 heures par semaine. En montant net, le SMIC mensuel atteint 1398,69 euros. Ce qui signifie une augmentation de 15,61 euros nets mensuels comparativement à la situation présente.
La réforme de la solidarité à la source est mise en œuvre avec l’introduction du concept de net social. Ce dernier représente les revenus à mentionner pour bénéficier de la prime d’activité et du RSA. Ce montant sera affiché sur tous les bulletins de paie dès janvier 2024.
Les indemnités du week-end pour une partie du personnel hospitalier seront aussi augmentées selon le JO. Une majoration de 25 % sera appliquée à la compensation du travail de nuit, conformément à un décret. Pour ceux qui travaillent les jours fériés et les dimanches, l’indemnité forfaitaire sera de 60 euros alors qu’elle était à 44,89 euros l’an dernier.
Un nouvel arrêt maladie spécifique pour fausse couche a été instauré. Les femmes salariées ne seront plus soumises aux délais de carence habituels lors d’une cessation d’activité résultant d’une fausse couche.
Le soutien provisoire aux sociétés par le biais de l’activité partielle a été également réajusté. Alloué à l’employeur par le gouvernement, le montant minimal horaire de l’aide financière est relevé de 8,21 à 8,30 euros. Celui de l’APLD passe de 9,12 à 9,22 euros.
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