L’acquisition de Crayon Group par Software vise à former un acteur principal capable de capitaliser les évolutions concernant le marché technologique. Les deux sociétés combinent leurs points forts pour proposer des solutions adéquates par rapport au cloud, à la cybersécurité et à l’IA. Elles semblent se positionner comme collaborateurs stratégiques pour les PME et les grandes entreprises, s’adaptant aux changements imposés par Microsoft.
Dans un contexte de mutation numérique accélérée, les grandes sociétés tentent de renforcer leur position sur le marché international. Dans ce même cadre, SoftwareOne semble relever de nouveaux défis du marché des fournisseurs de services managés (MSP), en se procurant Crayon. Il faut noter que les modèles économiques de Microsoft changent et l’évolution du cloud et de l’IA redéfinit les attentes des clients. Les deux sociétés s’adaptent pour tenir un rôle important dans ce milieu en pleine mutation. En s’appliquant sur divers domaines stratégiques tels que l’IA ou l’analyse de données, elles souhaitent rester des acteurs incontournables dans un environnement technologique en cours de changement.
La fusion stratégique pour transformer le secteur technologique
Étape stratégique dans le domaine technologique, l’alliance entre la société suisse SoftwareOne et l’entreprise norvégienne Crayon a pour but de créer une entité mondiale d’envergure. Avec un chiffre d’affaires combiné de 1,72 milliard d’euros, cette situation espère innover et transformer le marché. De plus, les deux entreprises semblent avoir une présence dans plus de 70 pays et environ 13 000 employés.
Effectuée via un amalgame de liquidités et d’échanges d’actions, l’opération constitue une volonté commune de consolider leur concurrence. Cela permet surtout de répondre aux attentes d’un secteur en constante transformation.
En parallèle, une entreprise de portage salarial comme CEGELEM pourrait jouer un rôle clé dans cette transformation. En offrant des solutions flexibles pour l’intégration de talents IT et de professionnels spécialisés dans les technologies émergentes, ces structures facilitent l’adaptation des entreprises aux évolutions du marché et soutiennent leur croissance.
Cette association opère dans un contexte de changements considérables chez Microsoft. Dès janvier 2025, l’entreprise planifie de limiter les courses versées à ses collaborateurs de licence de niveau (LSP). Cela permet de privilégier des modèles d’achat modernes comme :
- Le Microsoft Customer Agreement (MCA) ;
- Le Cloud Solution Provider (CSP).
Ces mutations influencent notamment SoftwareOne et Crayon, deux alliés stratégiques de Microsoft. Ces deux-là doivent dorénavant aligner leur modèle économique pour mieux s’accorder aux nouvelles politiques.
Les enjeux de l’alliance softwareOne-Crayon
L’acquisition s’inscrit dans une stratégie, permettant de bénéficier d’opportunités du marché, relevant les défis. SoftwareOne et Crayon partagent en effet une vision centrée sur le client ainsi qu’une approche stratégique ajustée. En joignant leurs forces, elles espèrent non seulement étendre leur présence à l’international tout en répondant aux grandes tendances actuelles, incluant :
- L’adoption croissante du cloud public ;
- Le contrôle des prix liés à ces technologies ;
- Les besoins en termes de données, d’IA et de cybersécurité.
Cette alliance a permis d’ouvrir des perspectives de ventes incitatives et croisées, surtout auprès des PME. En matière d’économie, les synergies attendues sont assez considérables. Concernant les coûts, l’on prévoit entre 86 et 107 millions d’euros d’économies pour les 18 mois suivant la transaction, grâce à :
- Une systématisation des structures ;
- Un décompte des doublons ;
- Une insertion optimisée des opérations et plateformes transactionnelles.
En termes de revenus, la fusion permet d’avoir accès à une clientèle étendue ainsi qu’à des projets plus complexes, soutenus par les certifications et les compétences combinées des deux entités.
Par ailleurs, un crédit relais de 752 millions d’euros renforce cette puissance financière, maintenant ainsi une politique de rétribution stable. Cela inclut aussi un ratio de distribution de 30 à 50% de dividendes.
Dans ce contexte, faire appel à une entreprise de portage salarial comme CEGELEM apparaît comme une solution stratégique. Ce modèle permet de gérer efficacement des ressources humaines flexibles, facilitant l’intégration d’experts pour des projets transnationaux complexes tout en s’adaptant aux besoins ponctuels des entreprises engagées dans des processus de fusion ou d’expansion.
