Le dernier rapport financier d’Apple, couvrant le dernier trimestre 2024, révèle des résultats contrastés. Si les ventes d’iPhone enregistrent un léger recul, celles des Mac et iPad progressent. Parallèlement, la croissance des revenus issus des services permet à l’entreprise de maintenir un chiffre d’affaires trimestriel dépassant les 124 milliards de dollars.
Apple continue de dominer le marché technologique, malgré des fluctuations récentes dans ses performances financières. Le dernier trimestre de 2024 a été marqué par des résultats contrastés : une légère baisse des ventes d’iPhone, compensée par une croissance notable dans d’autres segments de produits.
Les déclarations des dirigeants d’Apple offrent un aperçu intéressant sur la stratégie de l’entreprise, qui s’appuie sur sa capacité à innover et à s’adapter face aux évolutions du marché. Toutefois, la marque à la pomme fait encore face à des critiques croissantes concernant les politiques de l’App Store, soulevant des interrogations sur la viabilité à long terme de ses pratiques commerciales.
Des chiffres impressionnants et un record historique pour Apple
Apple a généré un chiffre d’affaires de 69,1 milliards de dollars grâce aux ventes de l’iPhone 16 pour le dernier trimestre 2024, ce qui est légèrement inférieur aux 69,7 milliards de dollars de l’année précédente. Le PDG d’Apple a cependant souligné que la société avait établi un « record historique » en termes de mise à niveau des iPhones.
Les ventes de Mac ont aussi connu une augmentation significative, atteignant 9 milliards de dollars par rapport aux 7,8 milliards de l’année précédente. Celles des iPad ont également progressé, passant de 7 milliards de dollars à 8,1 milliards de dollars. En revanche, les ventes d’appareils domestiques et accessoires ont légèrement reculé, passant de 12 milliards de dollars à 11,7 milliards de dollars. Le segment des services, lui, a enregistré une croissance notable, atteignant 26,3 milliards de dollars de revenus, contre 23,1 milliards de dollars l’année précédente.
Le bénéfice par action (BPA) d’Apple s’est élevé à 2,40 dollars, avec un chiffre d’affaires global de 124,3 milliards de dollars, en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente – conformément aux prévisions de Wall Street et aux données de la LSEG. Le directeur financier de la firme a noté que cette performance record, combinée à des marges d’exploitation solides, avait permis de redistribuer plus de 30 milliards de dollars aux actionnaires.
La base d’appareils actifs a également atteint un nouveau record historique sur l’ensemble des produits et des segments géographiques. Cette fidélité des consommateurs témoigne de l’influence durable d’Apple, même auprès des professionnels ayant réalisé un calcul de salaire en portage salarial pour évaluer leur pouvoir d’achat. Ce succès illustre également la capacité d’Apple à innover et à répondre aux attentes évolutives de sa clientèle mondiale.
Critiques et controverses autour des politiques de l’App Store
Malgré les déclarations optimistes du CEO d’Apple, l’entreprise continue de faire face à de vives critiques concernant ses politiques relatives à l’App Store, en particulier la commission de 30 % sur les achats intégrés aux applications iOS.
Certains développeurs indépendants ayant procédé à un calcul de salaire en portage salarial, considèrent ces frais comme une barrière financière abusive qui compromet la viabilité des développeurs débutants. Cette situation soulève également des questions sur la capacité d’Apple à survivre si elle devait reverser 30 % de son CA à un tiers.
La controverse autour des politiques de l’App Store a attiré l’attention des régulateurs et des législateurs dans bon nombre de pays, qui examinent de plus près les pratiques de l’entreprise. Certains plaident pour une réforme afin de créer un environnement plus équitable pour les développeurs et les consommateurs. La manière dont Apple répondra à ces critiques et aux pressions réglementaires pourrait avoir un impact significatif sur son modèle économique et sa stratégie à long terme.
