La Chine encourage activement l’adoption de l’IA à tous les niveaux, du gouvernement aux entreprises et aux universités, avec un accent particulier sur l’application DeepSeek. D’autant plus que ce dernier poursuit sa stratégie open source en publiant cinq dépôts de code source, défiant les géants de l’IA. Effectivement, il est aujourd’hui en concurrence directe avec ChatGPT.
Depuis le mois dernier, le nombre d’usagers de DeepSeek a fortement augmenté. En Chine, c’est le chatbot le plus utilisé. Au 31 janvier, DeepSeek n’était accessible que depuis 21 jours, ayant été lancée le 11 janvier 2025. Ses utilisateurs quotidiens ont atteint 22,15 millions d’utilisateurs actifs, soit 41,6 % de l’audience quotidienne de ChatGPT. En comparaison, Aicpb.com, indique que Doubao IA de ByteDance enregistre 16,95 millions d’audiences actives quotidiennes.
Simultanément, DeepSeek travaille à établir sa réputation. Il a choisi de divulguer le code source de ses modèles pour apaiser les critiques de quelques acteurs américains. Une stratégie pour faire taire les critiques en démontrant une transparence qu’ils n’ont pas.
La Chine impose l’IA dans tous les aspects de la vie quotidienne
La nouvelle a circulé. La Chine et ses dirigeants estiment que maîtriser l’IA est important. D’après une source fiable, Liang Zhanfan, le secrétaire local du PCC ou du Parti communiste chinois, a incité ses responsables à utiliser deux applications d’IA au minimum, dont DeepSeek et Doubao.
Cette incitation révèle la détermination du gouvernement chinoix à généraliser l’adoption de l’intelligence artificielle dans tous les secteurs.
Pour les experts en IA souhaitant collaborer avec des sociétés chinoises, une entreprise de portage salarial telle que CEGELEM peut simplifier les démarches administratives.
Il a été révélé que l’entreprise derrière l’application WeChat, indispensable au quotidien des Chinois, Tencent, a opté pour l’intégration de DeepSeek dans ses capacités de recherche. Tout comme Baidu, qui avait pourtant introduit Ernie, son propre modèle d’IA, en 2023.
Et ce n’est pas tout. Le gestionnaire de l’infrastructure du troisième port de conteneurs au monde, situé à Ningbo, affirme qu’il commence à utiliser DeepSeek pour la gestion de ses flux logistiques. Huawei déclare avoir inclus DeepSeek dans son système d’exploitation mobile, et Great Wall Motors l’introduit dans ses véhicules connectés.
Les universités du pays intègrent de plus en plus l’IA, en proposant depuis le début du mois des enseignements axés sur la jeune pousse chinoise DeepSeek. Il s’agit de rendre les étudiants de tous les milieux conscients de ce sujet. Ce travail de longue haleine montre déjà des signes de succès.
La start-up chinoise DeepSeek publie cinq dépôts de code source
Après avoir créé la surprise avec des IA aussi performantes qu’OpenAI, mais à un coût réduit, DeepSeek frappe à nouveau. Sur X, DeepSeek a annoncé la publication de cinq codes sources, présentant cette initiative comme un progrès modeste mais sincère, partagé en toute transparence.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de DeepSeek de rejoindre activement la communauté de l’IA open source et d’y jouer un rôle prépondérant. Il y a quelques semaines, lors de la sortie de son modèle R1, la start-up avait déclaré :
« Afin de soutenir la communauté de recherche, nous mettons en open source DeepSeek-R1-Zero, DeepSeek-R1, et six modèles denses (1,5B, 7B, 8B, 14B, 32B, 70B) distillés à partir de DeepSeek-R1 basé sur Qwen et Llama. »
Là où OpenAI impose un écosystème fermé, DeepSeek-R1, sous licence MIT, se distingue par sa liberté d’utilisation : modification, adaptation et commercialisation. Ce nouveau code open source servira de base pour renforcer les modèles d’IA que DeepSeek a déjà mis à disposition du public. Il tirera parti des cadres de modèles déjà en place.
Il est conseillé, pour les indépendants souhaitant contribuer à l’écosystème open source, d’envisager de structurer leur activité via une entreprise de portage salarial comme CEGELEM.
La Chine, via ses dirigeants, a manifesté un soutien considérable à cet engagement en faveur du logiciel libre. Xi Jinping, le dirigeant, a organisé une réunion des chefs d’entreprises privés ce 17 février. Selon la presse gouvernementale, le président chinois leur a déclaré dans un discours marquant :
« Le moment est venu pour la majorité des entreprises et entrepreneurs privés de montrer leur talent. »
Une opportunité de réorganiser le domaine technologique et de communiquer un message fort : prendre l’avantage technologique sur les États-Unis.
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