Avec l’explosion des coûts du stockage cloud, des coûts cachés pèsent sur les entreprises

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En 2024, environ deux tiers des entreprises ont franchi leur budget de stockage cloud, un phénomène en hausse par rapport à 2023. Cette situation est principalement due aux frais d’usage et de sortie des données, complexes à anticiper. Selon une étude, 62 % des décideurs IT sont confrontés à ces dépassements : neuf points en hausse par rapport à 2023.

La facture du cloud échappe davantage au contrôle des entreprises. D’après le cabinet Vanson Bourne pour Wasabi Technologies, plus de la moitié des décideurs IT ont connu des dépassements budgétaires liés au cloud en 2024. Pire encore, un quart d’entre eux évoque des surcoûts significatifs, aggravant les tensions financières dans un contexte où la consommation de données explose. 

En cause : une tarification complexe, des frais annexes souvent sous-estimés, et l’imprévisibilité des usages. Comme le souligne un expert en analyse de marché chez Wasabi Technologies, le stockage cloud demeure une dépense instable pour de nombreuses organisations, pouvant freiner les initiatives métiers et ralentir l’innovation. Dans ce contexte, la transparence tarifaire et une gouvernance renforcée des ressources cloud apparaissent comme des leviers essentiels pour regagner le contrôle et soutenir une croissance durable.

Les frais annexes pèsent lourdement sur les budgets IT

L’un des constats les plus marquants révélés par l’étude menée par le cabinet Vanson Technologies est que la facture cloud des entreprises correspond à seulement 51 % des capacités de stockage réellement utilisées.  Le reste du coût est imputable à une multitude de frais annexes, souvent sous-estimés, mais qui pèsent lourdement sur les budgets IT.

Parmi ces dépenses additionnelles, on retrouve notamment :

  • Les frais de réseau, notamment ceux liés à la sortie des données, identifiés comme la principale source de dépassement budgétaire par 47 % des décideurs ;
  • Les coûts liés aux opérations API (lecture, écriture, listing) ;
  • Les frais de récupération et de verrouillage des objets ;
  • La gestion du cycle de vie des fichiers stockés.

Au-delà de ces frais parfois cachés ou imprévisibles, l’évolution imprédictible des usages représente un autre facteur de hausse inattendue des dépenses. Ainsi, 42 % des entreprises reconnaissent avoir migré plus d’applications et de données vers le cloud que prévu, entraînant une augmentation non anticipée de leur facture.

D’autres éléments, comme des obligations réglementaires soudaines ou des incidents de cybersécurité, peuvent également exiger un accès immédiat à des données archivées, générant des coûts supplémentaires difficilement prévisibles.

Dans ce contexte, un professionnel indépendant en portage salarial, souvent confronté à des budgets limités, doit faire preuve d’une grande rigueur dans la gestion de ses ressources cloud. Il est essentiel pour lui d’anticiper les coûts annexes, d’optimiser les usages, et de privilégier des solutions transparentes et flexibles.

Les surcoûts du cloud ralentissent les projets d’innovation

Les dépassements budgétaires ne se limitent pas à une simple problématique financière. En réalité, 56 % des décideurs déclarent que ces surcoûts ont causé des retards significatifs dans leurs projets cloud, impactant directement :

  • La performance des équipes ;
  • La gestion des infrastructures IT ;
  • La capacité d’innovation.

Face à cette instabilité économique, de nombreuses organisations sont contraintes de reconsidérer leur stratégie cloud et d’explorer des solutions alternatives pour reprendre le contrôle de leurs dépenses.

Conscients de ces enjeux, certains fournisseurs cloud tentent de proposer des modèles tarifaires plus lisibles, avec des offres à coûts fixes ou des frais de sortie de données réduits. Toutefois, cela ne résout pas entièrement le problème. Les entreprises doivent désormais renforcer la gouvernance de leurs données et améliorer leur capacité d’anticipation budgétaire dans le but d’éviter de nouvelles dérives.

Dans un contexte où l’optimisation des coûts cloud devient une priorité, il est crucial de s’appuyer sur des leviers tels que la transparence tarifaire, une meilleure maîtrise des usages, ou encore la mise en place de politiques de consommation plus rigoureuses.

Par ailleurs, certaines organisations choisissent d’externaliser une partie de leur expertise, en faisant appel à un consultant externe ou un professionnel indépendant en portage salarial. Cette solution flexible offre plus d’agilité et facilite l’adaptation aux évolutions rapides du marché IT.

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