Une renonciation à la rentabilité pour iAdvize dans le but de conquérir le marché de l’IA

Table des matières

iAdvize est un des principaux acteurs dans le domaine de plus en plus populaire de la relation client en ligne. La start-up s’est fait un nom, en 2010, en utilisant un nouveau concept qui bénéficie tant aux clients qu’aux conseillers. Cependant, l’arrivée de l’intelligence artificielle contraint l’entreprise, à l’heure actuelle, à changer drastiquement.

La start-up iAdvize est une entreprise qui compte 200 collaborateurs et qui génère plus de 10 millions d’euros chaque année. Avec l’arrivée des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle, l’entreprise a vu une opportunité. Spécialisée en relation client en ligne, iAdvize a compris que les IA génératives de type chatGPT sont la clé du développement. Aujourd’hui, dans le but d’affirmer sa place de référence dans son secteur d’activité, la scale-up a commencé sa transformation. En effet, iAdvize a renoncé à sa rentabilité afin de tout miser sur l’IA générative en espérant offrir un nouveau concept aux utilisateurs d’Internet.

Une start-up née après la décadence d’une plateforme

iAdvize a été créée en 2010 par Julien Hervouet et Jonathan Guerron. Les deux entrepreneurs sont des anciens d’une plateforme nommée Zlio. Cette dernière a fait faillite à la suite d’un déréférencement fait par Google — qui a causé la perte de 85 % de son trafic et 85 % de ses revenus par la même occasion. D’ailleurs, la plupart des boutiques sur la plateforme étaient tenues par des indépendants appartenant à une société de portage salarial comme CEGELEM.

En ayant assisté à la chute de Zlio, Julien Hervouet a déduit qu’il y avait un souci avec le taux de conversion des e-commerces. Ce dernier, pour les boutiques en ligne, était de 2 % simplement alors qu’il était au minimum 30 % pour les boutiques physiques. Il a alors eu l’idée d’humaniser la relation client en ligne. En comprenant que derrière les adresses IP et les cartes de crédit, il y avait des personnes avec des doutes et des besoins, Julien Hervouet a créé iAdvize.

Alors, en 2010, juste quelque temps après son lancement, après avoir testé son concept auprès de blogueurs, iAdvize a gagné un appel d’offres de la Fnac. Comme le souligne le CEO de la start-up :

« Au-delà de la référence géniale, on a surtout pu démontrer l’immense impact économique et les bénéfices de l’humanisation des interactions clients… Puis le directeur relation client de Fnac a relayé, témoigné et partagé ses résultats, et nous avons pu signer tous les grands acteurs du e-commerce en France. »

Un chemin qui s’oriente de plus en plus vers l’intelligence artificielle

iAdvize est devenu rentable rapidement puisque la start-up a atteint 10 millions d’euros par an de 2010 à 2012. Par la suite, l’entreprise va encore se développer avec des levées de fonds de plusieurs millions d’euros auprès de plusieurs acteurs tels que :

  • IRIS ;
  • Bpifrance ;
  • Idinvest Parteners.

Devenue un leader dans le secteur de la relation client en ligne, la start-up se lance en 2022 vers un nouveau concept. Cette année-là, iAdvise expérimente l’IA générative en comparant l’intelligence artificielle et les conseillers physiques. En faisant des tests, il est apparu que dans 80 % des cas, l’IA avait les bonnes réponses et ces dernières étaient même meilleures que celles d’un conseiller dans 10 % des cas. D’ailleurs, bon nombre de sociétés telles qu’une société de portage salarial comme CEGELEM, par exemple, utilisent aujourd’hui de nouvelles technologies pour faire la différence.

Dès lors, iAdvize a commencé à intégrer l’IA dans ses produits et propose désormais une assistance complètement automatisée et une aide pour les conseillers client — toujours à base d’IA. Encore dans l’objectif de s’approprier ce marché, la start-up est prête à renoncer à sa rentabilité pour tout miser sur l’intelligence artificielle et son marché en pleine expansion.

Cet article vous a-t-il été utile ?

Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes 0

Actualité du portage salarial