L’emploi dans les start-ups françaises ralentit, bien que le secteur de la robotisation des processus (RPA) continue de croître. Une étude menée auprès de 1 909 participants par UiPath montre que les missions des développeurs RPA se diversifient, avec une demande toujours croissante pour l’automatisation. Plus de la moitié des sociétés embauchent au moins 25 développeurs RPA, reflétant un intérêt soutenu pour ces métiers malgré le contexte économique difficile.
L’année 2024 marque un tournant pour les start-ups françaises, qui voient leur rythme de recrutement ralentir, tout en intensifiant le recours à l’automatisation des processus robotisés (RPA). Une étude d’UiPath révèle que 90 % des développeurs adoptent ou prévoient d’utiliser des plateformes RPA d’ici la fin de l’année, notamment dans des départements clés comme les opérations (51%), l’informatique (53%) et la finance (67%). Une majorité d’entre eux (84 %) restent optimistes quant à l’avenir de la RPA, alors que le marché de l’emploi technologique dans les start-ups subit des ajustements significatifs.
Une étude portant sur un groupe de 1 909 participants.
Le dernier rapport d’UiPath, spécialiste des solutions RPA, propose une vue d’ensemble sur la profession de développeur dans le domaine de l’automatisation robotisée. Basé sur une enquête internationale menée auprès de 1 909 étudiants et professionnels, ce rapport met en lumière les enjeux actuels et futurs de l’automatisation en milieu professionnel.
L’étude révèle que pour 66 % des participants, l’amélioration de la productivité est la principale motivation derrière l’adoption de l’IA dans les workflows. Les développeurs utilisent cette technologie pour des tâches telles que le test de logiciels (47 %), la génération de tâches automatisées (57 %), et le codage (67 %).
Avec la demande croissante pour des compétences en RPA, de plus en plus de professionnels se tournent vers une entreprise de portage salarial, comme CEGELEM, pour accéder à des missions diversifiées et gagner en flexibilité.
Toujours selon le rapport, 83 % des développeurs RPA montrent un intérêt marqué pour les certifications, tandis que 60 % des organisations interrogées utilisent les robots logiciels depuis plus de cinq ans. Ces professionnels, en s’appuyant sur des entreprises de portage salarial, peuvent ainsi s’ouvrir à de nouvelles opportunités tout en bénéficiant de l’accompagnement nécessaire pour optimiser leur carrière.
Le directeur des ressources humaines chez UiPath a déclaré dans un communiqué :
« La combinaison de l’automatisation et de l’IA offre un potentiel de transformation inouï pour les organisations, en augmentant la productivité tout en donnant à ces professionnels essentiels les moyens de faire passer leur carrière à la vitesse supérieure ».
En outre, il anticipe l’émergence imminente de workflows d’IA agentique encore plus sophistiqués. Ce qui ouvre ainsi de nouvelles opportunités de développement pour les sociétés.
L’utilisation de la RPA se répand de plus en plus.
Les développeurs RPA ont vu leurs missions évoluer considérablement au cours des dernières années. La documentation des solutions et la révision de code sont moins souvent citées par les répondants depuis un an.
Si l’on considère les compétences, la majorité des professionnels témoignent d’une amélioration notable de leurs équipes. Effectivement, plus de 50 % des entreprises emploient au moins 25 développeurs spécialisés en RPA.
Dans ce contexte, recourir à une entreprise de portage salarial comme CEGELEM permet aux entreprises de bénéficier d’une expertise RPA spécialisée sans les contraintes d’embauche directe.
D’après les statistiques, 61 % des entreprises ont renforcé leurs équipes en recrutant du personnel spécialisé en RPA au cours de l’année passée, et 81 % prévoient de continuer sur cette lancée. Face à cette demande, la formation est devenue indispensable, permettant aux professionnels d’acquérir des compétences pour tirer le meilleur parti des outils d’automatisation.
Face à l’expansion du marché, la formation est devenue primordiale. Près de 98 % des sondés ont reçu une formation sur ces technologies au cours des douze derniers mois. Les apprenants privilégient les tutoriels vidéo et la documentation technique pour se former, tandis qu’un nombre croissant (33 %) explore les moteurs d’IA, et 20 % utilisent les réseaux sociaux pour rester à jour.
