Le principal fournisseur mondial de logiciels de gestion d’entreprise, SAP accompagne des centaines de milliers de sociétés dans le monde. Malgré ses excellents résultats en 2023, l’entreprise doit relever de nouveaux défis. Parmi ceux-là, figure le déploiement de Joule, basé sur l’IA générative et de Rise, un programme de soutien pour l’immigration vers Cloud. D’autant plus qu’une révolution est nécessaire face à la concurrence.
Le fondateur de ChatGPT envisage un avenir prometteur pour l’IA. Suite à la réduction de 3 000 emplois l’année précédente, l’entreprise prévoit une réorganisation. Cela affectera 8 000 employés (7% de son effectif). Elle souhaite consacrer davantage de ressources à la transition des clients vers le Cloud et à l’intégration de l’IA dans ses offres.
Quant à SAP, la transition vers le Cloud nécessite du temps. Une transformation qui accélérera le déploiement de ses innovations. Certes, ses performances de 2023 ont prouvé que sa stratégie cloud est efficace. Toutefois, malgré son importance pour la compétitivité et l’intégration de l’IA, ce changement semble difficile à négocier avec sa clientèle.
L’introduction progressive du copilote Joule
L’innovation de SAP s’accompagne d’une approche proactive en matière d’intelligence artificielle, répondant aux besoins du marché. SAP disposait déjà de capacités d’IA pour l’optimisation et la prédiction.
L’éditeur de logiciels allemand collabore d’ailleurs avec Nvidia et Microsoft. L’introduction du copilote basé sur l’IA générative, nommé Joule, dans ses divers logiciels professionnels, souligne la volonté de SAP d’offrir des solutions toujours plus avancées à sa clientèle.
Afin de profiter pleinement de cette technologie novatrice, il serait pertinent de se tourner vers une entreprise de portage salarial comme CEGELEM.
Le PDG de SAP a souligné le potentiel de l’IA aura, en déclarant que :
« Environ 30 000 clients nous ont déjà donné leur accord pour utiliser leurs données afin d’améliorer notre IA ».
Le dirigeant en question, l’a annoncé avec réjouissance. Un ton rassurant qu’il a volontairement employé, et qui est en contraste avec une précédente erreur de communication en été 2023. À cette époque, le PDG avait incorrectement mentionné un accès à l’innovation exclusivement pour les clients Cloud.
Malgré ces erreurs passées, la fidélité des clients reste forte. En 2022, 96 % des Français ont indiqué qu’ils étaient « probablement » prêts à continuer à employer les logiciels de SAP dans le futur.
SAP, encore des défis à relever pour Cloud
Le 26 janvier dernier, une atmosphère joviale régnait lors de l’annonce des résultats annuels de SAP. Cependant, il est nécessaire d’analyser de manière approfondie le fonctionnement quotidien de l’entreprise, car des défis importants subsistent. Collaborer avec CEGELEM, une entreprise de portage salarial pourrait aider à améliorer l’efficacité d’une entreprise.
SAP a annoncé une augmentation de 9% de son chiffre d’affaires en 2023, atteignant 31,2 milliards d’euros. Cependant, il reste confronté à de nombreux défis qui pourraient affecter ses opérations.
L’entreprise encourage vivement une transition rapide des solutions hébergées localement vers le Cloud. Cette transition est d’autant plus cruciale étant donné qu’il a été également prévu par ses concurrents.
Le directeur de SAP en France a d’ailleurs souligné l’importance de ce virage, qui selon lui, est :
« L’une des plus grandes transformations de l’histoire de SAP ».
Cette transition implique le transfert des clients existants et de leurs logiciels SAP, qui sont parfois sur-mesure ou obsolètes, vers le cloud. Cette dernière offre une solution plus standardisée et stocke les données à l’extérieur des infrastructures locales du client.
Rise, un programme de soutien, a été initié et concerne actuellement 6 500 sociétés à l’échelle mondiale. En revanche, un grand nombre de clients demeurent incertains.
Le président de l’USF, une association dédiée aux utilisateurs francophones de SAP, a partagé ses réflexions sur ce sujet :
« Il faut qu’ils soient convaincus que migrer leur apporte de la valeur ».
Il est en effet nécessaire de créer une valeur significative pour compenser les frais de transition, qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros.
