Trois secteurs dominent le marché de l’IA, à savoir le commerce en détail, la banque et les services d’information et les logiciels. Ce dernier est d’ailleurs en tête avec 33 milliards de dollars d’investissement. Ces trois domaines prévoient d’allouer environ 89,6 milliards de dollars à l’IA en 2024. Un tel investissement suscite des inquiétudes en raison des bénéfices encore incertains.
Au Japon et en Asie-Pacifique, le secteur des services d’information et des logiciels est le principal investisseur dans le domaine de l’intelligence artificielle. À lui seul, il représente un marché avoisinant les 11 milliards de dollars. Par contre, les investissements dans ce domaine sont nettement moins importants dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, quelle que soit la région du globe.
Bien que les attentes soient élevées, l’IA doit encore faire ses preuves en termes de rentabilité. Il est nécessaire d’accroître la fiabilité des Large Language Model (LLM). Il ne faut également pas négliger les volumes de données considérables et les défis liés à la consommation énergétique.
Trois secteurs dominent le marché de l’IA
En 2024, le secteur bancaire a alloué près de 31,3 milliards de dollars à des projets d’intelligence artificielle. La finalité est la personnalisation de l’expérience client grâce à l’IA et l’amélioration de l’examen des informations. Il est aussi question d’automatisation des processus via la robotique pour optimiser les tâches liées au back-office et pour limiter les erreurs.
Fait notable, les algorithmes d’IA sont en mesure de détecter les fraudes. Ils peuvent aussi gérer les risques en analysant instantanément les schémas transactionnels et les agissements du client.
Le secteur des services d’information et de logiciels est en tête de l’adoption de l’intelligence artificielle. En 2024, on y enregistre 33 milliards de dollars d’investissement dans cette technologie pour améliorer l’efficacité des processus d’expansion logicielle. L’IA permettant de minimiser les erreurs et de maximiser les prévisions.
Dans la vente au détail, l’IA aide à proposer des offres plus personnalisées, répondant aux préférences spécifiques de chaque consommateur. Elle contribue également à optimiser la gestion des stocks en réduisant les excédents et les pénuries, ou encore à prévoir les tendances de la demande.
Face à l’ampleur des investissements dans l’IA et la nécessité de maîtriser des technologies complexes, de nombreuses entreprises choisissent de faire appel à des salariés portés experts en IA. Ayant un statut flexible, ils permettent aux entreprises de maximiser l’efficacité de leurs projets tout en réduisant les risques liés à un recrutement direct.
Inquiétudes face aux dépenses excessives consacrées à l’IA
Un analyste de Sequoia Partners dans la Silicon Valley, fonds d’innovation en technologie de renom, a émis son avis en juin dernier. Selon David Cahn, il faudrait générer 600 milliards de dollars de revenus pour que les investissements dans l’IA soient rentabilisés. Un avis faisant autorité qui est confirmé par Goldman Sachs, lui aussi préoccupé par les investissements excessifs dans ce domaine au vu des faibles revenus.
De son côté, le cabinet américain IDC a dévoilé son dernier rapport, intitulé Worldwide AI and Generative AI Spending Guide. Selon ce dernier, les dépenses dans l’IA devraient connaître une augmentation de plus de deux fois leur valeur actuelle d’ici 2028.
Ce document met en évidence un investissement dans l’IA prévu à 89,6 milliards de dollars en 2024, ce qui représente 38 % à l’échelle mondiale. Les secteurs concernés dans cette prévision sont les services d’informations et logiciels, la banque et la distribution. À elles seules, les banques devraient consacrer 8 milliards de dollars à cette technologie en 2024.
Néanmoins, d’après les prévisions d’IDC, l’IA générative ne représente encore actuellement que 19 % des investissements totaux dans ces secteurs.
Dans des secteurs comme la banque ou le commerce de détail, où l’IA est utilisée pour personnaliser les offres clients et optimiser les processus, les entreprises peuvent s’appuyer sur des salariés portés pour intégrer rapidement des compétences spécialisées en analyse de données et en intelligence artificielle.
