Le 18 mars 2024, les acteurs en Bourse attendaient la parution des informations sur l’inflation en zone euro. Un indicateur qui était très attendu à l’ouverture de la Bourse de Paris. Dans la même semaine, les investisseurs s’impatientaient aussi de découvrir ce que les réunions des différentes banques centrales ont donné.
Plusieurs banques centrales autour du monde se sont réunies le 19 mars 2024. Parmi elles figure celle du Japon qui a levé, à l’issue des discussions, sa politique très accommodante pour les emprunteurs. Une conséquence de la hausse des salaires et de l’inflation au sein de l’archipel. La Réserve fédérale américaine (Fed) a aussi organisé une réunion à la même date.
Les investisseurs attendaient avec patience les décisions prises lors de ces réunions. Ils n’espéraient précisément pas de diminution de taux. Ces individus ont, en revanche, essayé de savoir si les banquiers centraux n’allaient pas faire davantage preuve de prudence en raison du contexte en place à ce moment-là.
L’économie des États-Unis se porte bien
La Bourse de New York avait affiché récemment des soubresauts. Un conseiller en investissement chez Pictet AM commente ainsi que la Fed n’a aucune raison de précipiter l’abaissement de ses taux directeurs. L’économie évolue positivement, d’après lui. Et d’ajouter que la croissance devrait s’établir à 2 % entre janvier et mars 2023. L’expert note :
La consommation reste le moteur principal de l’économie américaine.
Le marché du travail connaît également une bonne santé, déclare-t-il, ce qui devrait profiter aux travailleurs en portage salarial, par exemple. Pour information, cette forme d’emploi renvoie à un système combinant freelancing et salariat. Elle permet aux travailleurs indépendants de bénéficier d’une meilleure protection sociale, d’une garantie de toucher un salaire mensuel… Afin de calculer sa rémunération avec ce dispositif, l’on peut effectuer une simulation portage salarial.
Le 15 mars 2024, la Bourse de New York avait clôturé la séance dans le rouge pour la deuxième fois d’affilée. L’augmentation des indicateurs révélant l’enracinement de l’inflation dans le Pays de l’Oncle Sam a accentué son anxiété.
Le CAC 40 établit un nouveau record de clôture
Du côté de la Bourse de Paris, l’on s’attendait à une petite crue des indicateurs le 18 mars 2024. La séance se caractérisait surtout par les informations liées à l’inflation en zone euro. Les données définitives pour la majorité des pays de l’Union européenne étaient publiées la semaine d’avant. Les experts prédisaient que l’inflation en zone euro devait s’élever à 2,6 %. Le rythme d’augmentation des prix en France a cependant été revalorisé le 15 mars 2024.
En parallèle, les investisseurs espéraient une évolution de +0,30 % du CAC 40 à l’ouverture de la séance boursière. Le 15 mars 2024, l’indice avait perdu ses gains quelques instants avant la clôture de cette dernière. Le CAC 40 avait alors enregistré une hausse finale de seulement 0,04 %, à 8 164,35 points. Il avait toutefois battu son record de 7 582 points, atteint le 12 décembre 2023, en clôture.
