La marque de véhicule japonaise, Honda, ne cesse d’étendre sa stratégie électrique. Si bien qu’il prévoit même de créer 30 nouveaux scooters et motos électriques en 2030. Il souhaite aussi élargir son usine de voiture électrique jusqu’en Canada avec un financement de 14 milliards de dollars. Sans pour autant l’officialiser, le ministre de l’industrie canadien est ravi de cette nouvelle.
Honda semble être le fabricant japonais le plus déterminé dans le domaine électrique. En 2021, la société s’est fixé comme but d’atteindre des ventes entièrement électriques à l’échelle mondiale d’ici 2040. Fin du mois de novembre, Honda a arrêté de nouveaux objectifs. L’entreprise souhaite écouler 4 millions de scooters et motos électriques en 2030, surpassant ainsi son chiffre précédent de 3,5 millions.
La marque de voiture japonaise réitère son approche entièrement électrique. Elle veut fabriquer une usine d’automobiles électrique au Canada avec un investissement à environ 2.000 milliards de yens. Selon Nikkei, c’est l’un des investissements majeurs de la part du constructeur.
Honda poursuit sa stratégie entièrement électrique
D’ici 2030, le groupe japonais prévoit de lancer 30 nouvelles options de deux-roues électriques. Dans cette perspective, pour atteindre ces objectifs ambitieux, une entreprise de portage salarial comme CEGELEM pourrait être un partenaire stratégique.
En même temps, d’après un communiqué, Honda souhaite réduire de 50 % les frais de fabrication de ces véhicules.
Le constructeur japonais envisage d’améliorer la capacité de ses approvisionnements, de perfectionner les batteries et d’adopter des modèles rechargeables sur prise secteur. Cela permettra de baisser les coûts et de réaliser ses objectifs de vente dans les deux-roues électriques. Pour 2021 à 2025, Honda a déjà investi 100 milliards de yens dans le secteur. Il envisage un investissement supplémentaire d’environ 2,5 milliards d’euros (400 milliards de yens) de 2026 à 2030.
Dès le début 2027, il envisage également l’établissement d’usines réservées à la production de motocycles électriques à travers le monde. De plus, il cherche à rationaliser la fabrication en utilisant des « modules communs » pour divers modèles. Cela devrait notamment lui permettre de raccourcir la longueur des chaînes de production par rapport aux méthodes classiques.
Le fabricant élargit ses partenariats et intensifie ses investissements. Il avait dévoilé en avril un financement à 2,9 milliards d’euros (434 milliards de yens). C’est un projet partiellement subventionné par l’État japonais, qui concerne la fabrication de batteries électriques au Japon.
D’un côté, Honda et General Motors, son collaborateur américain, ont abandonné leur plan de production conjointe de voitures électriques abordables, en octobre dernier. Ce projet, dévoilé l’année précédente, prévoyait le lancement commercial en 2027.
Pour 14 milliards de dollars, la marque japonaise investit au Canada
Honda projette de bâtir une usine d’automobiles électriques au Canada pour quelques milliards de dollars. La marque japonaise compte également y fabriquer ses batteries. Selon des rapports médiatiques, elle devrait être opérationnelle en 2028. Nikkei a précisé que Honda souhaite placer divers sites en Ontario, proche de ses autres usines.
Pour les salariés portés canadiens, cela serait une occasion de collaborer avec une entreprise de portage salarial telle que CEGELEM.
Interrogé par l’AFP, Honda a mentionné qu’il explorait différentes possibilités pour augmenter sa puissance de fabrication locale. Le groupe japonais a ajouté qu’il n’avait actuellement aucune information supplémentaire à partager.
Sans officialiser, François-Philippe Champagne, le ministre canadien de l’Industrie, a exprimé sa satisfaction à propos de ces renseignements.
Le ministre de l’Industrie au Canada considère cette nouvelle comme un témoignage :
« De la réputation croissante du Canada en tant que fournisseur écologique de choix et leader mondial en matière de véhicules électriques ».
Au cours des dernières années, le Canada a mis en place d’importants efforts pour attirer les acteurs de l’industrie des voitures électriques. Le pays a mis en avant son abondance en minéraux uniques, son approvisionnement en énergie et ses avantages fiscaux. Une tactique qui s’aligne sur celle de son principal partenaire de vente, les États-Unis, avec leur projet nommé IRA ou Inflation Reduction Act.
Ce dernier projette d’importantes allocations pour les industries écologiques. À titre d’exemple, ce projet accorde une déduction fiscale pour l’achat d’une voiture électrique construit aux États-Unis. Elle peut atteindre 7 500 dollars.
Dans ce cadre, Honda se focalise actuellement sur l’établissement de sa première usine de véhicules et de batteries électriques dans l’Ohio. Il collaborera avec LG Energy. La production est programmée pour la fin de l’année 2025 et approvisionnera uniquement les installations du constructeur japonais dans le pays. Le coût de construction de cette usine était initialement évalué à 4,4 milliards de dollars.
