Renault débute un nouveau partenariat avec Aramco, un pilier du pétrole saoudien. La collaboration se traduit par un investissement dans la co-entreprise d’abord créée avec Geely. Le but de cette entente est de prendre de l’avance sur la vente de moteurs hybrides. Renault, Aramco et Geely ambitionnent de fournir un moteur essence répondant aux normes européennes.
Une société pétrolière saoudienne de renom propose d’investir dans une co-entreprise de Renault. Après la séparation de l’activité l’électrique de la marque au losange, le constructeur automobile se tourne vers la motorisation thermique. Une somme importante serait mobilisée pour le développement de l’entreprise commune fondée en 2022 par Geely et Renault. Le but principal de cette entité étant de commercialiser des moteurs hybrides.
Concernant l’investisseur, il choisit de mettre de côté Ampère et de privilégier Horse. Bien que ces derniers soient tous deux des marques sous-jacentes de Renault, l’alternative thermique intéresse davantage Aramco. Ce nouvel actionnaire auprès de Geely et Renault bénéficiera de la même répartition 50/50 actuelle.
Le partenariat Geely et Renault
Dès sa création, la co-entreprise des deux géants de l’automobile ambitionne de conquérir 80 % du marché des moteurs hybrides. Présentes sur 3 continents différents, elle compte 19 000 salariés et 17 usines de production. D’ailleurs, ce développement mondial va permettre à la nouvelle collaboration de propulser son évolution. Les enjeux de cette alliance font progresser l’industrie de l’automobile, ce qui en fait une solution pour le portage salarial.
Ce partenariat vise à réduire les coûts de fabrication des deux constructeurs automobiles. En outre, il facilite leur positionnement sur le marché qui s’oriente pourtant vers l’alternative électrique. Même si l’entreprise commune propose la création de moteurs hybrides, thermiques et électriques.
En plus du développement d’Ampère, marque 100 % électrique de Renault, Geely fournit les moteurs de ses filiales, en l’occurrence Volvo, Lynk & Co et Lotus. Au total, ce ne sont pas moins de 5 millions de moteurs rechargeables et hybrides que les usines doivent produire.
Le projet « Horse » avec Aramco
Le PDG de Renault affirme que Horse ne sera pas une sous-marque d’automobile, mais un fournisseur :
de nombreuses marques automobiles dans le monde pour un approvisionnement dans les décennies futures.
Du côté d’Aramco, Horse sera propulsé par le développement du carburant synthétique. C’est d’ailleurs expliqué dans le communiqué concernant cette entente :
L’investissement prévu d’Aramco viserait à soutenir le développement de solutions de carburants synthétiques et de technologies d’hydrogène de nouvelle génération. Il va lui donner une longueur d’avance dans la course à la technologie thermique
En effet, Porsche et Volkswagen développent des projets de moteurs à hydrogène et de carburant synthétique. Pour le marché français, Horse est une aubaine car il révolutionne les moteurs essence. Il représente ainsi une solution indispensable pour que les moteurs thermiques soient certifiés en Europe. En effet, le continent a établi des normes strictes concernant l’utilisation de moteur essence. La nouvelle solution est d’ailleurs plus responsable que la technologie hybride qui n’aide pas. Par ailleurs, plusieurs sociétés de portage salarial peuvent disposer de profils expérimentés dans l’automobile.
