Après un exercice boursier 2022 morne, Paris a abordé 2023 avec une bonne performance. Le CAC 40 a pris plus de 1 % au 2 janvier dernier vers midi. Ceci dans des volumes cependant limités du fait de l’absence d’une multitude d’opérateurs. Certaines places, dont celle de Wall Street, sont quant à elles restées portes fermées à la même date.
À la première séance de 2023, le 2 janvier dernier, l’actualité des sociétés s’est révélée légère en Bourse. Les valeurs qui ont singulièrement souffert l’année écoulée ont figuré parmi les augmentations les plus substantielles. Stimulé par des signes d’intérêt présumés d’Airbus pour Evidian, Atos a progressé de quelque 13 %. À rappeler que l’entreprise avait enregistré en 2022 la troisième chute la plus notable de l’indice SBF 120. Solutions 30 et Orpea ont repris de leur côté 6 % et 11 %.
Les actions de l’industrie automobile, les meilleures valeurs cycliques, se sont pareillement accrues. Le marché tricolore a pourtant été annoncé en repli de -7,8 % l’an passé.
L’euro perd de la valeur face au dollar
En détail, Stellantis s’est adjugé une revalorisation de +2,9 %, contre 3,8 % pour Michelin et 4,6 % pour Renault. Les équipementiers ont également profité d’une envolée. Plastic Omnium a évolué de +3,5 % et Faurecia de 6,9 %.
Concernant les autres marchés, le tarif de gros du gaz naturel a atteint un record de faiblesse en Europe. Jamais il n’a été aussi bas depuis le lancement de l’invasion russe en Ukraine. Le Title Transfer Facility (TTF) des Pays-Bas, le contrat de référence pour le continent, s’est encore effondré. Le mégawattheure prévu être livré en février prochain est tombé à 73,20 euros (-4 %). Les marchés pétroliers demeuraient quant à eux fermés pour les deux indices de référence :
- Le WTI des États-Unis ;
- Le Brent de la mer du Nord.
Sur celui des devises, le dollar s’est apprécié face à l’euro. La monnaie européenne a équivalu au 2 janvier 2023 à 12h21 à 1,0682 dollars.
Alors que le planning de ce jour a été peu fourni, il se remplira jusqu’à la fin de la semaine. Le 4 janvier 2023, la banque centrale américaine a publié le rapport de son dernier rassemblement de politique monétaire. L’expert de Spi AM, avait souligné l’importance de ce document, étant donné :
L’absence de prise de parole de responsables de la Fed depuis la réunion de décembre.
La publication permettra, d’après lui, d’évaluer l’évolution de la politique monétaire dans les mois à venir. Comme tous les premiers vendredis du mois, un compte-rendu sur l’emploi outre-Atlantique a d’ailleurs été dévoilé le 6 janvier 2023. Une publication que certains consultants indépendants rattachés à une entreprise de portage salarial comme CEGELEM attendent.
Le CAC commence l’année avec une hausse
Dans le même temps, la place boursière parisienne veut écarter la morosité de l’exercice 2022. Le CAC 40 est monté à 6,557,45 points (+1,3 %) à la première séance de l’année. Ce gain intervient après la baisse annuelle la plus sérieuse de l’indice depuis 2018 en comptabilisant un écroulement de -9,5 %.
La Bourse de Paris rebondit grâce à la première information réjouissante de l’année sur le plan macroéconomique. En zone euro, le secteur manufacturier a accusé une recrudescence moindre comparativement à celle prévue au dernier mois de 2022. L’indice PMI manufacturier a été calculé à 47,8 sur cette période. L’analyse faite par S&P Global montre qu’il correspond à cette dernière mesure. Un chiffre qui devrait ravir les investisseurs même si l’économie mondiale est menacée par des complications en 2023.
Plusieurs opérateurs étant absents, les prises d’initiatives ont néanmoins été restreintes. Ce décrochage a été observé à travers les volumes : depuis l’ouverture, seuls 540 millions d’euros ont fait l’objet d’un transfert.
Les plus grandes Bourses asiatiques, dont celles de Tokyo et de Pékin, sont restées fermées le 2 janvier dernier. La place londonienne est également demeurée close. Celle de New York s’est pour sa part attribué une journée complémentaire afin de se ressaisir :
- D’une dure année 2022 ;
- Du changement d’exercice vers 2023.
Le Dow Jones a donc connu sa pire performance en 2022, exception de 2008, avec un retrait de pratiquement 34 %
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