En pleine expansion, l’IA est un sujet qui fait beaucoup parler et qui divise les avis. D’un côté, on a l’Union européenne qui souhaite imposer une loi stricte pour la réglementation des Intelligences Artificielles. D’un autre côté, il y a les entreprises européennes qui contestent ce projet de loi et ont publié une lettre signée.
Depuis 2021, l’Union européenne a tenté de faire passer un projet de loi qui a pour but de réglementer l’utilisation de l’IA en Europe. De nombreuses entreprises telles que Renault, Siemens ou encore Airbus contestent cette réforme. Selon eux, ce projet de loi pourrait nuire aux visées du continent. En effet, l’Europe veut devenir un des plus grands acteurs de l’émergence de l’intelligence artificielle. Dans leur opposition, ces sociétés ont publié une lettre à l’attention du parlement européen. Elles déclarent ainsi que l’IA générative comme chatGPT est une invention révolutionnaire. Ce projet de loi sera-t-il approuvé dans toute l’Europe ?
Pourquoi ces entreprises s’opposent-elles à cette décision ?
Ces entreprises sont contre cette décision, car elles jugent que cette réglementation est trop stricte et trop restrictive. Elles estiment qu’une telle réglementation pourrait nuire à l’image du continent dans un domaine aussi concurrentiel.
Ces sociétés européennes expliquent que :
« Vouloir ancrer la réglementation de l’IA générative dans la loi et procéder à une logique de conformité rigide est une approche aussi bureaucratique qu’inefficace pour atteindre son objectif »
De plus, ces entreprises défendent que l’IA générative est une invention importante, tout comme la création de l’internet. Mis à part cela, les entreprises craignent que les développeurs d’IA n’envisagent plus de travailler avec l’Europe. Il est à noter que près de 163 personnes ont signé cette lettre adressée au parlement européen. On peut d’ailleurs citer de grands groupes européens tels que Heineken, Dassault ou encore Deutsche Telekom dans la liste.
Il est à rappeler qu’il est tout à fait possible de trouver une mission freelance en développement d’intelligence artificielle. Il suffit de suivre les démarches auprès d’une société de portage salarial qui met en relation avec des clients.
Quelles sont les modalités de cette réglementation ?
Cette réglementation contient plusieurs éléments concernant les différentes restrictions impactant l’IA. On retrouve par exemple :
- Une mesure qui oblige les développeurs d’IA à partager le matériel pourtant protégé par des droits d’auteur ;
- L’interdiction de se servir de l’IA dans la reconnaissance biométrique ;
- L’obligation de spécifier les contenus générés par des intelligences artificielles.
Cette réglementation est sur la table depuis le 14 juin 2023 et suscite beaucoup de critiques de la part des entreprises. Ces firmes emploient des salariés traditionnels, mais font appel à des consultants en portage salarial, selon la conjoncture économique.
Elles affirment d’ailleurs que :
« Dans un contexte où nous en savons très peu sur les risques réels, le modèle économique ou les applications de l’IA générative, le droit européen devrait se limiter à énoncer de grands principes dans le cadre d’une approche fondée sur les risques ».
L’Union européenne a décidé de se ranger du côté de ce projet, car elle souhaite garder les valeurs qui la constituent. Mais, même si le texte est approuvé par le parlement européen, elle doit avoir l’aval de chaque pays.
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