Les marchés européens affichent des tendances divergentes, tandis que Wall Street anticipe une légère hausse. Quant aux entreprises, Compass et Ashtead notent des baisses et Bayer chute. De son côté, les prix du pétrole montent. Même les marchés asiatiques réagissent différemment, avec une baisse à Tokyo et des hausses à Hong Kong et Shanghai.
Le calendrier de la semaine s’annonce peu chargé pour les investisseurs, aussi bien États-Unis qu’en Europe. Cette situation perdurera, marquée par la clôture des marchés américains jeudi à cause de la célébration de Thanksgiving.
Le rythme de diffusion des performances financières des entreprises freine. Malgré cela, l’attention se focalise sur l’annonce majeure de Nvidia attendue mardi. Les investisseurs du marché resteront attentifs aux banques centrales. Ils se concentreront aussi sur la parution du compte-rendu de la plus récente concertation de la Fed ou Réserve fédérale américaine pour mardi. En outre, les chiffres de novembre dont les indicateurs PMI, seront dévoilés vendredi aux États-Unis et jeudi en Europe.
Reculs d'entreprises et hausse des prix pétroliers
Compass, le leader anglais de la restauration collective, enregistrait à Londres une baisse de 4%. Cela s’est produit à la suite de la publication de leurs résultats annuels, légèrement inférieurs aux attentes. Son bénéfice net a pourtant augmenté de 18 %. Simultanément, Elior perdait 0,96% à Paris. En vue de ces chiffres, se tourner vers le portage salarial pour assurer ses niveaux de revenus peut être une alternative.
Le fournisseur britannique de location de matériels industriels, Ashtead, enregistrait une chute d’environ 12% à la bourse de Londres. Cette baisse est imputable aux grévistes de l’industrie du cinéma nord-américain. Cette situation a aussi été accentuée par une diminution des interventions d’urgence, en lien avec une saison des ouragans moins active.
Bayer est le géant allemand de l’industrie chimique-pharmaceutique. Il notait un recul d’environ 19% à la Bourse de Francfort. Cette baisse était consécutive à la suspension des tests cliniques de l’Asundexian. C’est un traitement anticoagulant, dont l’efficacité est limitée.
L’interruption de cette production est considérée comme un revers significatif, qualifié de « coup dur » par Jefferies. L’évolution de ce médicament constituait en effet, l’une des initiatives majeures en progression pour le groupe.
Quant aux cours pétroliers, ils étaient à la hausse lundi. Les prix ont été stimulés par les anticipations du marché sur une déclaration de l’Arabie saoudite concernant sa production pour l’année 2024. Cette anticipation intervient en prévision d’une assemblée ministérielle de l’OPEP+.
Le baril de Brent s’établissait à 81,99 dollars, enregistrant une augmentation de 1,71%. Tandis que le baril de pétrole brut américain WTI atteignait 77,15 dollars, notant une hausse de 1,66%.
Les tendances et influences sur les marchés mondiaux
Les marchés boursiers mondiaux affichent une stabilité relative lundi et des mouvements divergents. Cela est dû à l’absence d’indices clés. Ils maintiennent leurs gains significatifs du mois, attribuables aux nouvelles perspectives concernant les futures décisions des banques centrales.
Dans ce contexte, les investisseurs devraient observer attentivement les tendances, en considérant l’implication du portage salarial sur l’économie actuelle.
Les marchés financiers européens présentent des tendances divergentes : à 12h30 GMT ou 13h30 HEC :
- Francfort cède 0,29% ;
- Londres enregistre un recul de 0,32% ;
- Paris affiche une progression de 0,14%.
Les contrats futurs suggèrent une ouverture en légère augmentation, à Wall Street. Nasdaq a montré une évolution de 0,15% axée sur la technologie.
Au cours du mois, le Nasdaq gagne environ 10%, l’indice pan-européen Stoxx50 6,9% et la Bourse de Tokyo 8,20%.
Le yen a enregistré une brève hausse de 1% devant la baisse du dollar. Ce dernier a été impacté par les indicateurs économiques des États-Unis, qui ont laissé entrevoir la possibilité d’une prochaine diminution des taux de la Fed, Réserve fédérale. À 12h30 GMT, la monnaie japonaise affichait un gain de 0,83%, et s’échangeait à 148,40 yens pour un dollar.
En Asie, Tokyo a noté une baisse de 0,59%, impactée par la hausse du yen. Et cela, après qu’elle ait atteint un nouveau sommet en cours de séance depuis mars 1990. En revanche, la Bourse de Shanghai a affiché un gain de 0,46%. Hong Kong notait également une progression de 1,86%. Il a rebondi suite à la forte baisse de vendredi due à l’effondrement d’Alibaba.
Selon le conseiller de Pictet AM, la prévision d’une réduction des taux directeurs des banques centrales résultant des données récentes explique la hausse des chiffres boursiers de la semaine dernière. Elle devrait maintenir la dynamique dans les prochaines séances.
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