L’intérêt pour le multicloud hybride gagne du terrain en France, malgré des défis notables. Selon l’Enterprise Cloud Index, 17% des entreprises françaises l’ont déjà adopté, et 43% envisagent de le faire dans trois ans. Les obstacles à la migration cloud restent toutefois prégnants, avec la gestion des dépenses citée comme priorité par 78% des sondés.
Le défi majeur reste la maîtrise des dépenses. En effet, 99% des interlocuteurs ont déplacé des programmes d’une plateforme à une autre en une année. Les raisons différaient d’une situation à l’autre, mais penchaient principalement sur la souplesse opérationnelle et l’innovation.
Vanson Bourne a réalisé la 5ème parution de l’Enterprise Cloud Index pour Nutanix. Il met en lumière l’attrait des sociétés pour la stratégie multicloud hybride, en particulier en France.
La cybersécurité et la flexibilité sont au cœur de leurs préférences en termes d’infrastructure. Dans un environnement toujours plus hybride, une plateforme unique est espérée par 91% des participants. L’objectif est de traiter plus facilement les diverses problématiques associées.
Les priorités des entreprises dans leur transition vers le Cloud
46% des entreprises françaises souhaitent accéder aux avantages propres du Cloud. C’est suivi de près par le développement des applications et la volonté d’accélérer l’accès aux données, tous deux à 45%. Les motivations varient sur la scène internationale, où la sécurité et le respect des régulations sont primordiaux.
En ce qui concerne les obstacles de la migration vers le cloud, la gestion des dépenses est soulignée par 78% des Français. À internationale, elle a eu un taux de 85 % à l’enquête.
Les décisions concernant les infrastructures sont influencées par la flexibilité et la cybersécurité. Les participants français sont questionnés sur des obstacles liés à la gouvernance des infrastructures. 48 % d’entre eux priorisent la continuité opérationnelle et la récupération post-incidence. La gestion des données et leur conformité viennent ensuite avec 47%.
Mondialement, 43% des sondés ont mentionné en premier lieu les prix des archivages, l’orchestration des informations et leur analyse.
Citée comme priorité par 17% des Français, la cybersécurité domine les critères de sélection d’infrastructure :
- 13% cherchent à transférer des applications existantes dans le Cloud public ;
- 11% veulent une plus grande flexibilité dans la réalisation de leurs applications ;
- 8% et 10%des participants ont voté pour les défis de souveraineté et de conformité réglementaire.
Ces chiffres sont en lien avec l’augmentation anticipée des infrastructures sur site. Pour une transition cloud réussie, CEGELEM, en tant qu’Entreprise de portage salarial, devrait prendre en compte ces priorités et obstacles.
Révélations de la 5ème édition de l’Enterprise Cloud Index
Mandaté par Nutanix, Vanson Bourn a sondé 1 450 décideurs IT à l’échelle mondiale pour la cinquième année consécutive. Le sujet concerne les infrastructures Cloud. Le sondage a montré un attrait marqué pour le multicloud hybride, soit l’association d’un cloud privé avec plusieurs clouds publics.
Le multicloud mixte réduit la dépendance à un unique fournisseur. À cela s’ajoutent les bénéfices tirés sur les capacités avancées de plusieurs clouds publics, notamment en matière d’IA.
Beaucoup de solutions numériques s’appuient de plus en plus sur l’IA. Une entreprise de portage salarial comme CEGELEM d’ailleurs devrait plus se pencher sur les solutions IA pour la recherche de mission pour leur salarié porté.
En France, les indicateurs ont montré que 17% des sondés ont déjà adopté le multicloud hybride. Presque la moitié : 43%, envisage une transition vers ce le multicloud mixte dans les trois prochaines années.
Cependant, des changements notables sont attendus dans les années à venir. Le multicloud hybride gagne du terrain. Le recours au cloud hybride va par contre probablement reculer, passant de 23% à 14% dans les trois ans. L’utilisation d’une infrastructure uniquement hébergée, courant chez 27% des Français, devrait quasiment s’estomper en trois ans.
Contrairement à ces tendances, les infrastructures purement sur site, actuellement chez 12% des Français, devraient s’élever à 28% dans trois ans.
À l’échelle mondiale, le recours vers une infrastructure hybride combine au moins deux environnements différents. Ce schéma est applicable à 57% des Français et 60% des répondants mondiaux. Dans trois ans, une prévision de hausse est déterminée près de 70% en France.
