La sensibilité des données bancaires : une préoccupation majeure pour les Français

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Les Français sont conscients des menaces de cyberattaques concernant les données bancaires. Une grande majorité des personnes ayant été interrogées par la FBF se montre par ailleurs réticente à vouloir partager leurs données bancaires en ligne. Toutefois, leur comportement reste préoccupant, car seulement 50 % réagissent adéquatement face aux tentatives d’arnaque.

À l’occasion du Cybermois, ou mois de la cybersécurité en Europe, une étude a été menée sur la perception et le comportement des Français concernant la cybersécurité. La Fédération française bancaire (FBF) estime que ces derniers sont conscients de la sensibilité de leurs données bancaires. Cependant, les Français sont moins informés sur les mesures à prendre en cas de cyberattaques.

Parmi les 1033 personnes interrogées par Harris Interactive en 2023 (14 au 18 septembre), La Fédération française bancaire (FBF) constate deux choses : la majorité ne communique pas leurs données en ligne, et seule la moitié d’entre eux connaissent les menaces.

Appel à la vigilance sur les menaces liées aux données bancaires

En effet, seule la moitié des Français ont réellement conscience des dangers inhérents à leurs données bancaires. Le sondage démontre que les personnes interrogées connaissent de manière générale les différentes menaces telles que :

  • La demande de rançon (79 %) ;
  • La fraude au faux conseiller bancaire (82 %) ;
  • Le phishing (87 %) ;
  • La fraude au prêt (70 %) ;
  • La fraude aux sentiments (80 %).

Bien que l’enquête menée par la Fédération française bancaire confirme que ces personnes ont déjà été confrontées à une tentative d’arnaque, ces dernières ne savent pas agir en conséquence.

Plusieurs cas ont été recensés parmi lesquels on constate que :

  • Face à un message suspect, 50 % des répondants déclarent l’avoir consulté ou l’avoir transmis ;
  • 16 % des répondants quand ils sont sur les réseaux sociaux  cliquent sur une publicité suspecte;
  • Lorsqu’ils reçoivent un appel de leur conseiller en Banque qui les incite à effectuer des opérations à distance, 24 % répondent positivement ;
  • 20 % des répondants cliquent sur un lien provenant d’un SMS ou e-mail de leur banque.

Face à ces résultats inquiétants, la directrice générale de la FBF rappelle aux Français que :

« Les escrocs essaient toujours de jouer sur la surprise et l’urgence. En cas d’appel suspect, il ne faut pas hésiter à raccrocher et contacter son conseiller ».

Elle rappelle également les réflexes à avoir lorsque le cas se présente. Il faudra par exemple apprendre son code confidentiel par cœur, ne jamais l’écrire. Répondre à un SMS, appel ou email demandant des informations bancaires est aussi à éviter.

Il est important de rappeler que pour faire une  simulation portage salarial aucune donnée bancaire n’est nécessaire.

Réticence des Français sur le partage des données bancaires en ligne

D’après l’étude menée par la FBF dévoilée le 2 octobre dernier, en général les répondants sont conscients de la sensibilité de leurs données bancaires. Par ailleurs, l’appréhension des risques encourus à ce propos augmente en fonction de l’âge et du niveau de revenu des répondants.

Les tentatives d’usurpation issue d’un piratage et les arnaques sur internet sont préoccupantes. C’est pourquoi les Français sont réticents à partager leurs données bancaires. D’après la FBF, l’étude démontre que :

  • 87 % des répondants considèrent les données bancaires plus importantes que leur numéro de téléphone, de passeport, de carte d’identité et adresse postale ;
  • 64 % ne les communiquent pas en physique ;
  • 84 % évitent de les communiquer sur Internet, par SMS,  téléphone ou email.

Lorsqu’ils sont sur internet, la majorité des répondants veillent à appliquer des mesures à titre de précautions. Ainsi, on constate que :

  • 68 % se renseignent auprès des associations de consommateurs et regardent les avis avant de faire un achat en ligne ;
  • Seuls 51 % lisent les conditions générales, garanties de livraison et conditions de remboursement ;
  • 71 % vérifient les éléments de sécurisation du site (adresse URL, cadenas, etc.) ;
  • 53 % des répondants ont un mot de passe exclusif pour leurs services bancaires ;
  • Environ 2/3 changent régulièrement leurs mots de passe.

On remarque d’ailleurs que seulement 25% des personnes interrogées enregistrent leurs données bancaires sur les sites d’achat en ligne.

Pour rappel, une simulation portage salarial peut être utile dans le contexte de la gestion des revenus d’un travailleur lorsqu’il envisage de nouvelles stratégies financières.

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