Les attaques informatiques deviennent plus courantes. Il s’avère que durant la période 2021-2022, les firmes ayant subi plus de cinq attaques ont évolué de plus de 50%. Selon l’édition 2023 d’un rapport publié par Fortinet, le manque de compétences dans la sécurité des données est à pointer. Pour résoudre ce déficit, formateurs, entreprises et organismes étatiques sont sensibilisés.
Dans l’édition 2023 du Cybersecurity Skills Gap Global Research Report de Fortinet, l’augmentation des attaques informatiques est alarmante. Celle-ci conclut que 53 % des organisations ont subi plus de cinq défaillances de 2021 à 2022.
En effet, en 2022, le piratage informatique a touché plus de 84 % des entreprises. Ce taux s’explique par le manque de compétences dans le secteur de la cybersécurité. Pour régler cette carence, les professionnels de l’informatique sont incités à se spécialiser dans la sécurité numérique. Un effort collectif devrait aussi être déployé au sein des entreprises pour renforcer les infrastructures numériques. Consultant IT et autres experts sont donc sollicités au plus haut point.
Plusieurs investisseurs pour la certification en sécurité informatique
Dans le rapport de Fortinet, les certifications relatives à la technologie ont été mises en exergue. Concrètement, 90 % des dirigeants privilégient l’embauche de consultant IT certifié. Cela représente une augmentation importante comparée aux 81 % enregistrés en 2021. La difficulté à trouver des profils issus des minorités est aussi un sujet soulevé par cette édition 2023. La pénurie des compétences a touché 40 % des entreprises qui ont eu du mal à trouver des profils certifiés. 72 % des leaders de celles-ci ont affirmé que cette difficulté a suscité un désir d’approfondissement des connaissances en cybersécurité.
D’autre part, 90 % des dirigeants confirment leur souhait de financer la formation et la certification des candidats en poste. Concrètement, ce document explique que la cybersécurité va au-delà des connaissances au sein de l’entreprise. Cette problématique généralisée nécessite des efforts au niveau des organismes de formation, de l’État et des entités financières. Le but étant de diminuer rapidement la carence en ressources humaines et de combler les lacunes en termes de sécurité. C’est une urgence qui concerne tous les types de structure : entreprise, collectivité publique, etc. En effet, les ransomwares montent en puissance.
Conséquences de la pénurie de compétences
Les postes liés à la sécurisation des données et à la sécurité du cloud sont les pôles qui recrutent le moins. Les candidats disposant des connaissances qui s’y rapportent sont en effet peu nombreux. Ajoutée à cela, la rétention des professionnels est également un point handicapant pour les entreprises : 54 % de ces dernières l’ont confirmé. Alors qu’en 2021, elles n’étaient que 52 % à y faire allusion.
Le manque de profil et de nouveau talent se fait donc de plus en plus ressentir. Les entreprises doivent impérativement engager des professionnels de la cybersécurité. Dans leurs recherches de personnel qualifié, ces dernières tentent de s’approvisionner chez les minorités. Cela peut concerner les vétérans de l’armée, les femmes ou d’autres groupes sociaux délaissés. De plus, la non-occupation des emplois spécialisés dans la protection de l’infrastructure numérique fait grimper la menace. Depuis 2021, le constat est alarmant et les infractions n’ont cessé d’augmenter. 67 % des organisations affirment même que les attaques sont simplement dues à l’absence des professionnels en poste.
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