Le First Republic bank de San Francisco était confrontée depuis un certain temps à de nombreuses difficultés ayant conduit à sa faillite. Vendu aux enchères, l’établissement a été racheté le weekend dernier par JPMorgan, le plus grand créancier des Etats-Unis. Cette opération donne espoir à d’autres banques en difficulté de trouver un potentiel repreneur.
La semaine dernière, la plus grande banque américaine a racheté un établissement : la First Republic Bank. Les régulateurs américains ont permis à JPMorgan d’acquérir cette banque en difficulté lors d’une vente aux enchères organisée par le gouvernement. Cette nouvelle permet d’espérer que d’autres établissements se trouvant dans une situation similaire pourraient fusionner. Il est important de noter qu’au mois de mars, le secteur bancaire a connu une crise majeure avec la fermeture d’un certain nombre d’établissements. Plusieurs grandes et petites banques régionales se sont rapprochées des créanciers afin de trouver un potentiel acquéreur. Plusieurs négociations sont en cours aux Etats-Unis.
Comment JP Morgan a réussi à racheter First Republic Bank
Le rachat de la First Republic Bank par JPMorgan a surpris les différents acteurs du secteur bancaire. L’accord validant cette opération a été signé ce lundi par le dirigeant de l’acquéreur, en présence de régulateurs américains.
La transaction fait suite aux difficultés que rencontrait la First Republic Bank. Les régulateurs américains lui ont laissé l’opportunité de trouver un repreneur pour éviter de déclarer faillite. C’est dans ce cadre qu’une vente aux enchères a été organisée et que JPMorgan a pu réaliser le rachat de l’établissement californien.
Cette acquisition permettra d’une manière ou d’une autre d’accroitre la grandeur du créancier américain.
Malgré le contexte économique actuel, le PDG de JPMorgan se veut optimiste quant à la solidité du secteur bancaire. Il déclare :
Les banques vont se consolider.
Il n’empêche que certains établissements sont vulnérables. La fragilité du monde de la finance rappelle la nécessité de mieux réguler ce secteur. Les entreprises comme les particuliers doivent en outre faire preuve de vigilance. Il en est de même pour les travailleurs indépendants qui, pour éviter les mauvaises surprises, peuvent réaliser une simulation portage salarial.
Que peut apporter ce rachat ?
Si cette opération a surpris les acteurs du secteur bancaire, c’est parce que beaucoup se fiaient visiblement aux apparences. En effet, la First Republic Bank était considérée comme étant un établissement trop solide financièrement pour faire faillite. Le gouvernement américain a en tout cas fait ce qui était en son pouvoir pour éviter que le drame de la Silicon Valley Bank ne se répète.
L’acquisition de la First Republic Bank par JPMorgan sonne comme un espoir pour les banques régionales qui rencontrent des difficultés financières. Un responsable juridique explique :
Beaucoup de banques régionales ou plus petites cherchent à être rachetées. Nous avons également été approchés par quelques grandes banques qui cherchent également à acquérir des banques régionales.
L’on retiendra de cette histoire que le secteur bancaire américain est vulnérable. Sur les 4 700 banques basées aux Etats-Unis, une grande majorité pourrait déclarer faillite dans les années à venir. Des milliers de salariés pourraient alors perdre leur emploi. Mais ceux-ci peuvent retrouver une certaine stabilité en travaillant comme indépendants. Cela leur permettrait de bénéficier à la fois des avantages sociaux des salariés classiques et d’une certaine liberté. Mais pour ne pas s’y tromper, ils devront effectuer une simulation portage salarial.
