Bary a organisé un tour de table pour accélérer sa croissance

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L’entreprise bordelaise Bary fait évoluer depuis pratiquement quatre ans le site Internet des transporteurs routiers en plateforme de vente en ligne. Son application les replace au centre du jeu en établissement une  liaison automatique entre la demande et l’offre. Afin de développer son activité, le groupe a levé des fonds auprès du plus gros investisseur de la filière.

La jeune pousse Bary vient de boucler une ronde de financement de 1.5 million d’euros. Une somme que la startup prévoit d’utiliser pour multiplier par deux son nombre d’employés. Son but est de soutenir la transformation numérique du transport routier de marchandises (TRM).

Selon le fondateur de l’entreprise, Victor, Gonzalez, ce fonds permettra aux différentes divisions d’embaucher davantage de collaborateurs. Il explique que leur solution numérique sera dotée, à terme, de nouvelles capacités. Ceci afin de répondre aux besoins des transporteurs et leur fournir le plus d’informations possible pour accompagner leur développement. Pour rappel, cette application convertit le site Internet des transporteurs en plateforme de commerce en ligne.

La startup veut accroître son chiffre d’affaires dans le TRM

La jeune pousse, créée à Bordeaux en 2019, transforme les usages commerciaux dans le transport. Afin d’y parvenir, elle introduit les meilleures méthodes de commerce électronique dans ce secteur. La société rassemble des spécialistes du marketing, du négoce et de la technologie. Des experts qui lui permettent d’aider sur de nombreux plans tous les transporteurs recherchant de la valeur pour :

  • Leurs consommateurs ;
  • Leurs affaires.

Le groupe intervient sur les volets du marketing et du commerce, en particulier sur le terrain de la tech. Bary se sert à cet effet des inventions les plus récentes relatives :

  • À l’étude du comportement ;
  • À la logique prédictive ;
  • Au big data.

La pépite girondine cherche à toucher 500 clients d’ici deux ans. À terme, elle veut engranger un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros pour la filière du TRM. Victor Gonzalez souligne que ce domaine extrêmement stratégique affiche un niveau de digitalisation très insuffisant et a besoin d’une revalorisation. Avec la start-up, déclare-t-il :

Notre volonté est d’accélérer l’émancipation digitale et commerciale des transporteurs, en les faisant entrer dans l’ère du e-commerce. Pour cela, notre outil se fonde sur un modèle vertueux, marque blanche et sans intermédiaire, qui vient naturellement connecter l’offre et la demande.

Remarque : les travailleurs indépendants affiliés à une entreprise de portage salarial comme CEGELEM peuvent prospecter auprès de cette société.

Le business model de l’entreprise repose sur une marque blanche

D’après le dirigeant, l’industrie du transport de marchandises souffre du contexte inflationniste actuel. Elle est confrontée à un manque de talents et à une forte augmentation des coûts, détaille-t-il. Victor Gonzales estime qu’afin de recouvrer un mode de fonctionnement plus profitable, plus responsable et plus efficace :

Les entreprises de transport, souvent reléguées au rôle de sous-traitants, doivent repenser leur stratégie.

Selon lui, l’épidémie due au coronavirus a montré que le TRM constitue une industrie stratégique, décisive pour l’économie française. Pourtant, indique-t-il, ce même domaine souffre parfois d’une réputation de vieillot. Beaucoup le jugent dépassés et ne manquent pas de souligner le fait qu’il contribue à la pollution de l’environnement. L’on critique aussi les camions d’être à l’origine des bouchons qui s’amplifient sans cesse dans les villes.

Bary veut améliorer l’image des transports et d’une filière qui préfère généralement les beaux véhicules à un site web au design soigné. L’entreprise confère ainsi aux acteurs du secteur la liberté de rénover leur image de marque à l’aide du commerce électronique. Son design et toute sa technologie relèvent d’une marque blanche. Les communications ainsi que le site Internet exposent le logo du client et arborent ses couleurs. Ils permettent au transporteur d’avoir l’image d’un professionnel qui innove, avec sa plateforme de réservation d’acheminement de marchandises.

La startup bordelaise bénéficie de l’appui de H2P dans son ambition d’expansion. Sa récente collecte de fonds a d’ailleurs été menée auprès de ce groupe parisien. Cette holding a été fondée par les membres des plus grandes associations de transporteurs. Elle détient des parts dans plusieurs solutions centrées TRM et dans B2PWeb. Une place boursière de fret par l’intermédiaire de laquelle beaucoup de transporteurs tricolores investissent dans la pépite néo-aquitaine.

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