Remedee Labs a annoncé une ronde de financement

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Le 6 décembre 2022, Remedee Labs a communiqué avoir terminé un tour de table. L’opération a été exécutée auprès de la BPI, d’investisseurs privés, de Habert Dassaut Finance, Generali France, etc. Elle devrait permettre à la jeune pousse de soutenir la croissance de son stimulateur d’endorphine. Un outil mis au point pour apaiser les douleurs chroniques liées à diverses pathologies.

Remedee Labs vient de boucler une collecte de fonds de 12,5 millions d’euros. Avec cet argent, la start-up, qui a conçu un bracelet intelligent destiné à amplifier la production d’endorphines, financera plusieurs projets. Elle prévoit notamment de continuer ses recherches pour vérifier les champs d’application de son invention. Celle-ci est pour l’instant vouée seulement à atténuer les douleurs chroniques dues aux migraines, à l’arthrose et à la fibromyalgie. Cependant, la société souhaite savoir si elle est en mesure d’en apaiser d’autres. La jeune pousse veut par ailleurs voir si le dispositif peut les guérir. Ceci à tel point qu’aucune douleur ne réapparaît même si l’on cesse son traitement.

La start-up vise le statut de dispositif médical

La pépite française s’évertue aussi pour être reconnue, à l’échelle européenne, comme dispositif médical d’ici la fin de l’année prochaine. Ce statut lui permettra d’ouvrir des négociations avec des États en vue d’un remboursement de droit commun pour son équipement. D’ici le 31 décembre 2023, Remedee Labs pourra cependant conclure des accords. Ceci pour une prise en charge en partie par des organismes privés. Parmi ces derniers se trouveraient entre autres des compagnies d’assurance complémentaire, dont les mutuelles en portage salarial. Ce système est notamment constaté avec Generali France, devenu actionnaire de la jeune pousse depuis son récent tour de table. L’entreprise parisienne en profite pour signer une collaboration avec l’idée d’offrir le bracelet connecté à ses affiliés.

Dans le même temps, la société grenobloise entend appuyer sa phase d’accélération. Elle commence le processus de distribution qui devrait se développer grâce aux rapports à venir des essais cliniques. La firme songe à vendre ses stimulateurs d’endorphine dans l’Hexagone, et dans une plus grande proportion :

  • Aux États-Unis, qui constitue un marché crucial ;
  • Sur le Vieux Continent.

D’ailleurs, le régulateur américain des médicaments, la FDA, l’admet en tant que dispositif novateur. Un statut qui doit contribuer à supporter la phase d’introduction sur le marché.

Le wearable de la jeune pousse présente plusieurs atouts

Remedee Labs commercialise un service complet d’optimisation de la qualité de vie des personnes souffrant de douleur chronique. Dans les faits, son produit aide à :

  • Réduire le stress et accroître la qualité du sommeil ;
  • Atténuer la douleur persistante.

Le CEO de l’entreprise, Jacques Husser, parle d’une solution non invasive qui, grâce à une stimulation, génère des endorphines cérébrales. Concrètement, la medtech a créé un bracelet diffusant, sur 2 cm², une impulsion électromagnétique :

  • De basse fréquence ;
  • De haute puissance.

L’individu ne perçoit aucune sensation. La décharge émet toutefois un renseignement au cerveau, qui produit des endorphines cérébrales 20-30 minutes après. La start-up a choisi un bracelet, puisque le poignet est parcouru par une multitude de nerfs.

Le dispositif doit être porté durant des sessions de 30-40 minutes. Quand celles-ci arrivent à leur terme, il doit être replacé sur son socle pour recharger sa batterie. Jacques Husser indique qu’une charge permet d’accomplir sept traitements. Le nombre de sessions à effectuer varie en fonction de chaque individu et des maladies. Ainsi, Remedee Labs conseille généralement trois sessions quotidiennes pour les douleurs provoquées par la fibromyalgie.

La medtech souligne n’avoir remarqué aucun effet indésirable pour l’instant. Son président exécutif expose qu’ils n’insèrent rien dans l’organisme, mais le stimulateur d’endorphine renforce un processus naturel. Il ajoute qu’aucune addiction ni accoutumance ne sont observées. Dès la sécrétion de l’hormone, explique le dirigeant :

Le cerveau va mettre plusieurs heures avant d’en refaire. Le traitement ne peut en outre pas être opéré sans interruption.

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