En Europe, les principales places boursières ont ouvert le 17 octobre dernier avec des régressions en vue. Cette situation a notamment concerné l’indice EuroStoxx 50, le FTSE 100… Dans le même temps, le marché des changes a vu le dollar se déprécier face à certaines devises de référence. Enfin, les craintes d’une récession ont influé sur les cours du pétrole.
Sur les marchés financiers européens, les cours du pétrole ont baissé d’environ 6 % le 14 octobre 2022. Alors que l’Opep+ a annoncé une diminution significative de sa production, les inquiétudes d’un ralentissement de l’activité économique ont persisté. Néanmoins, les cours ont remonté le 17 octobre dernier. Le brut américain (WTI, pour West Texas Intermediate) a grimpé à 86,26 dollars (+0,76 %). Le Brent, lui, s’est envolé à 92,37 dollars (+0,81 %).
Concernant les devises, celle des États-Unis a chuté de 0,35 % face à quelques monnaies de référence. Le dollar est toutefois resté fort. Les investisseurs pensent que les taux d’intérêt américains pourraient atteindre un pic de 5 %.
La monnaie européenne gagne de la valeur face au dollar
Le yen s’est échangé à 0,0067 dollar le 17 octobre 2022. La monnaie japonaise a ainsi frôlé le seuil symbolique de 150 yens pour 1 dollar. Cette évolution pourrait pousser la Banque centrale japonaise à réaliser une nouvelle intervention.
La livre sterling s’est de son côté octroyé 0,97 % pour s’établir à 1,1286 dollar. Cette progression survient après deux séances d’affilée de baisse due aux différentes mesures présentées par Londres sur le mini-budget. Un projet de loi de finances dont une partie uniquement du volet fiscal a été invalidé.
L’euro s’est pour sa part apprécié de 0,28 % pour équivaloir à 0,9746 dollar. Tout comme celle des devises précédemment citées, cette augmentation est à retenir pour les consultants en finance en portage salarial.
Sur les taux, le rendement des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 10 ans a diminué le 17 octobre dernier. Il est concrètement descendu à 2,913 % après une perte de quatre points. De l’autre côté du Rhin, le rendement du Bund à 10 ans a reculé d’approximativement 6 points, à 2,298 %. Le 14 octobre 2022, il a atteint 2,36 %. Quant à celui des bons du Trésor à 10 ans des États-Unis, il a fini aux environs de 4 %.
La Bourse de Paris a fait face à une prévision de hausse
En matière de Bourse, les principaux marchés d’Europe ont été attendus en repli le 17 octobre dernier, à l’ouverture. Ceci à l’exception de Paris et dans un contexte qui devait être animé une nouvelle fois par :
- Les publications financières des entreprises après que les grandes banques américaines aient présenté leurs résultats la semaine dernière ;
- L’évolution de la situation économique.
Les premières données disponibles ont indiqué que l’on avait prévu une baisse de 0,21 % sur l’indice EuroStoxx 50. À Londres, le FTSE 100 devait régresser de 0,23 % et à Francfort, le Dax devait perdre 0,20 %. Le CAC 40 parisien devait en revanche progresser de 0,19 %.
En Asie, le CSI 300 s’est affaibli de 0,07 % en Chine. Le SSE Composite de Shanghai a cédé 0,35 %. La place boursière de Tokyo, elle, a vu l’indice Topix diminuer à 1 879,56 points (-0,98 %). Le Nikkei, moins large, s’est de son côté écroulé à 26 775,79 points (-1,16 %).
À New York, la Bourse s’est clôturée le 14 octobre 2022, toujours inquiétée par le risque de ralentissement économique. Tant la Réserve fédérale américaine a resserré sa politique monétaire pour remédier à des poussées inflationnistes continues. L’indice Nasdaq Composite a fini à 10 321,388 points (-3,08 %). Le S&P-500 a reculé à 3 583,07 points (-2,37 %). Enfin, le Dow Jones, plus étroit, a dévissé à 29 634,83 points (-1,34 %).
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