Pour les pouvoirs publics, la collaboration entre les grands groupes et les jeunes pousses de la Tech semble aujourd’hui indispensable. L’avenir économique de la France en dépend, a même laissé entendre le secrétaire d’État au Numérique. Pour parvenir à ce partenariat, différentes mesures ont ainsi été décidées dans le cadre de la French Tech Corporate Community.
Le secrétaire d’État au Numérique a clairement énoncé ses intentions pour un futur économique radieux à la France. D’après lui, l’alliance entre les start-ups et les grandes entreprises technologiques s’avère incontestablement nécessaire pour atteindre cet objectif. De ce fait, c’est le but qui a été donné à la French Tech Corporate Community. La vocation de cette initiative consistant à unir la mission numérique des grands groupes et la French Tech. Une instance déployée par l’Exécutif deux ans plus tôt.
Dans cette optique, un crédit de mise à l’échelle sera instauré. L’idée sera d’offrir une nouvelle alternative aux jeunes pousses dans leur recherche de financement.
Une convention universelle sera proposée aux deux mondes
Concrètement, les start-ups pourront désormais contracter un prêt à la banque au lieu d’organiser une collecte de fonds. Toutefois, l’octroi de cet emprunt sera conditionné par l’approbation d’au moins un grand groupe.
Ce dispositif dégage des ressemblances avec l’initiative de l’Exécutif baptisé French Tech Rise. Un projet ambitionnant d’accélérer le financement des pépites dans les régions en favorisant leur entrée en contact avec des investisseurs.
Autre mesure prévue : un accord universel sera présenté aux grandes entreprises et aux start-ups de la Tech. L’objectif étant de les aider à conclure plus vite des traités commerciaux. Dans ce cadre, les organisateurs de la French Tech Corporate Community fixent un but concret. Ils entendent réduire le délai d’obtention de ces contrats à 30 jours, contre 180 jours jusqu’à présent.
En outre, une plateforme sera prochainement lancée pour que les grands groupes prennent davantage de commandes auprès des start-ups. La banque publique d’investissement Bpifrance s’occupera de ce volet, qui devrait amplifier le développement des deux parties. Ce qui pourrait s’accompagner de recrutements d’employés qu’ils soient en interne, indépendants ou en portage salarial.
La portée de l’innovation dépasse le cadre des start-ups
D’après un média Web, la French Tech Corporate Community rassemble aujourd’hui 90 entreprises. Celles-ci œuvrant dans de nombreux chantiers relatifs :
● Au recours au digital dans le contexte de la transition écologique ;
● À la transformation et au soutien de la formation et des compétences ;
● À la souveraineté des informations à l’échelle de l’Europe.
Le coordinateur de l’initiative, Nicolas Guérin, dont les propos ont été rapportés par Le Figaro, a d’ailleurs souligné que :
L’innovation et la transformation ne concernent pas que les start-ups.
En conséquence, ce projet prévoit des dispositifs concrets afin d’instaurer des partenariats entre les grands groupes et les start-ups.
Aujourd’hui, la France compte déjà plusieurs initiatives entretenant le même objectif. L’on citera notamment l’exemple de Coalition Next. Une structure qui vise à favoriser les coopérations entre les industriels et les jeunes pousses dans l’e-santé. Réunissant des enseignes comme Pfizer, Novartis, etc., celle-ci cherche des solutions novatrices à disposer dans les établissements de ces acteurs.
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