Selon une enquête récente de Malt, un nombre constamment grandissant de travailleurs qualifiés voient dans le freelancing un choix de carrière intéressant. Une considération qui s’explique par plusieurs raisons se rapportant à l’indépendance que cette voie procure. De leur côté, ceux qui s’y trouvent déjà n’envisagent majoritairement pas de transiter vers le salariat.
Une étude sur le freelancing en Europe vient d’être publiée par la plateforme Malt, spécialisée dans le domaine. En globalité, elle apprend que les freelances sont surtout employés par les petites et moyennes entreprises (PME). En France, seulement 14 % des travailleurs indépendants questionnés collaborent régulièrement avec de grandes sociétés. En comparaison, cette proportion affiche 9 points de plus comparé à celle en Espagne. En revanche, elle s’établit à 6 points de moins que celle enregistrée outre-Rhin.
Dans le même temps, les besoins en talents numériques s’intensifient au sein des entreprises. D’après la BBC, le Royaume-Uni s’attend cette année à une catastrophe d’un grand manque d’offres en compétences digitales.
Les profils spécialisés en digital sont de plus en plus recherchés
Dans les sociétés, une course vers les talents numériques expérimentés se produit. Au point qu’au sein des start-ups technologiques, les salaires des experts en digital ont progressé en 2021 de 60 %. En conséquence, les travailleurs indépendants hautement confirmés en UX, SEO, ou en data-driven marketing conjuguent un réel sens des :
● Penchants en termes de technologie ;
● Enjeux d’affaires.
Autre enseignement de l’étude : le freelancing est véritablement devenu un choix de métier. Néanmoins, il traduit aussi une transformation de l’emploi. Cette année, les freelances pensent à continuer à opérer la plupart du temps depuis leur domicile. Cependant, ils affirment également qu’ils travailleront pour une plus longue durée chez leurs clients. De fait, ils s’engagent alors dans l’univers de l’organisation mixte.
Tout passerait pour le mieux si quelques contraintes n’existaient pas. Tous les experts ou consultants autonomes s’accordent pour dire que la négociation avec les clients leur pose certaines difficultés. Cité en première position, ce problème concerne 28 % des Allemands, 29 % des Espagnols, et 24 % des Français. Pour pallier celui-ci, ces professionnels peuvent faire appel à une société de portage salarial pour bénéficier d’un accompagnement.
Le salariat intéresse seulement peu de freelances
La plateforme de freelance a aussi interrogé des affiliés sur les motifs qui les ont incités à choisir cette voie. Les répondants ont notamment évoqué :
● La possibilité d’opter librement pour les missions qu’ils veulent mener ;
● La flexibilité dans le choix de l’endroit où ils travaillent ;
● La souplesse dans l’organisation de leur agenda par eux-mêmes.
Mais surtout, ils sont animés par un besoin d’autonomie. Cette raison concerne :
● 91 % des Allemands ;
● 92 % des Espagnols ;
● 95 % des Français.
En matière d’âge, la moyenne pour les freelances s’élève à 43 ans en Allemagne et 37 ans en France. Relativement à cette donnée, le nombre d’années d’expérience comme travailleurs indépendants s’établit à 1 à 4 ans pour 53 % des Français. Seuls 20 % des professionnels tricolores questionnés disposent de plus de 8 ans d’ancienneté dans ce secteur. Pour comparaison, ce pourcentage se situe à 43 % de l’autre côté du Rhin.
Enfin, la marketplace, Malt, note dans son étude que 68 % des freelances français n’ont aucune intention de devenir salarié. En Allemagne, trois quarts des indépendants partagent la même opinion. Dans les deux pays, seuls 7 % et 3 % des individus interrogés veulent se convertir au salariat.
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