L’activité de connectivité de Meta va disparaître

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Les uns après les autres, les projets de la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp sont suspendus. Après avoir fermé définitivement sa division Portal le mois passé, entre autres, elle a communiqué la fin de l’unité Connectivity. Depuis huit ans, des milliers de collaborateurs ont travaillé dans ce service pour essayer de nouveaux dispositifs de connexion Internet.

Meta vient de prendre une mesure extrêmement symbolique. L’entreprise américaine abandonnera sa branche dédiée aux technologies capables d’offrir une connexion Internet à l’aide de drones et de satellites. Nommée « Connectivity », celle-ci a été créée en 2014. Elle devait permettre au groupe, alors appelé Facebook, de se démarquer. Plus important encore, cette division était vouée à démontrer qu’il représente, plus qu’un réseau social, une firme à l’aspect universel.

L’instauration de ce département trouve son origine dans les expérimentations réalisées dans les années 2010. Ceci dans le but de fournir une connexion Internet dans les régions et les pays en développement.

L’avenir de certaines initiatives devient incertain

De grandes polémiques ont visé Connectivity à l’époque. Beaucoup se sont interrogées pourquoi une société américaine devrait s’appliquer pour régler les problèmes des pays pauvres. En 2015, Meta, chez qui les consultants IT peuvent chercher des missions, a dévoilé les plans d’Aquila. Un drone qui se serait servi de lasers afin de lier les résidents des secteurs géographiques isolés. Ce projet a traversé des difficultés pendant un certain nombre d’années. Il a finalement été mis à l’arrêt trois ans après. En parallèle, les experts de la division avaient songé à envoyer des drones en orbite basse. Leur idée ne s’est jusqu’à maintenant pas concrétisée.

Connectivity a par ailleurs collaboré avec le Telecom Infra Project afin d’élaborer de nouveaux normes, matériels et programmes informatiques. Leur coopération visait à faciliter l’entretien des réseaux de télécommunication et à améliorer leur accessibilité. Meta a également, à l’image de Google, alloué des fonds dans des câbles sous-marins soutenant en partie ses propres ambitions. Ces efforts seront-ils maintenus et financés ? Pour l’instant, il s’avère compliqué de le savoir. À signaler que le groupe de Menlo Park a renoncé à une multitude de projets au cours des derniers mois.

La firme est confrontée à des résultats financiers en chute

Pendant presque 10 ans, des milliers de collaborateurs ont travaillé au sein de Connectivity. Leur mission consistait à tester de nouvelles technologies liées aux télécommunications et au Web, peu importe qu’elles portent sur :

  • Des applications ;
  • Des drones ;
  • Des satellites ;
  • Des dispositifs plus classiques.

Les employés de cette division, ou ceux qui échapperont aux futures réductions de personnel, seront réaffectés à d’autres branches.

À la suite d’une croissance exceptionnelle, Meta a recruté à grande échelle. Au cours des deux dernières années, la multinationale a engagé quelque 27 000 personnes au total. Elle en a aussi enrôlé 15 344 entre janvier et septembre 2022. Ces embauches se révélaient toutefois incontestablement démesurées. À tel point qu’elles ont provoqué d’immenses impacts fâcheux.

Pour le deuxième trimestre d’affilé, les revenus du groupe de Mark Zuckerberg ont diminué d’environ de moitié sur juillet-septembre 2022. La société veut à tout prix réaliser des économies et l’interruption de Connectivity constitue l’une des solutions adoptées.

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