Cyberjobs entend développer plus rapidement ses activités

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La start-up caennaise Cyberjobs vient d’annoncer sa première ronde de financement, conduite par la communauté d’investisseurs Club des prophètes. Les fonds récoltés supporteront divers projets, dont l’expansion de la jeune pousse au Québec. Plus tard, la société envisage d’organiser un second tour de table pour soutenir son établissement dans d’autres pays étrangers.

La sécurité des systèmes d’information demeure aujourd’hui méconnue en France et l’offre d’apprentissage en la matière manque de visibilité. De ce fait, les experts dans ce domaine s’avèrent insuffisants alors que les recrutements augmentent de plus en plus. Partant de ce constat, Ritchy Cohen, Israël Cohen et David Berenfus ont monté Cyberjobs en 2020.

L’entreprise se définit comme une plateforme d’opportunités professionnelles consacrée à l’embauche de spécialistes en sécurité IT. Le site dispose présentement d’une banque d’environ 10 000 CV et 130 employeurs. Dans la filière de la cybersécurité, quelque 400 000 offres d’emploi sont diffusées chaque mois sur cette place de marché. Ce qui représente approximativement 8 000 annonces.

La jeune pousse a terminé sa première levée de fonds

Cyberjobs est l’organisateur du forum cybersécurité Paris et compte parmi les adhérents au Campus Cyber. La start-up fait aussi partie du Cercle des femmes de la cybersécurité (Cefcys) et coopère avec :

  • L’European Cyber Week ;
  • Le Forum international de la sécurité (FIC).

Sa marketplace renferme également différents contenus pour séduire les inscrits non touchés par les offres d’emploi. Elle livre notamment des astuces pour trouver un travail ou un stage dans le secteur de la sécurité IT. Ce qui pourraient intéresser les professionnels indépendants rattachés à une entreprise de portage salarial comme CEGELEM. Cyberjobs propose par ailleurs :

  • Des rendez-vous du domaine tels que le forum cybersécurité, le FIC… ;
  • Plus de 30 fiches métiers ;
  • Un descriptif des formations possibles dans la branche cyber.

Pour les recruteurs, la jeune pousse offre des séminaires en ligne et des podcasts afin :

  • D’amplifier leur visibilité ;
  • Donner davantage de valeur à leur page web dédiée à la promotion de leurs annonces d’emploi ;
  • Capter les meilleurs talents au cours des jobdatings.

Dans le cadre de l’accroissement de ses activités, elle vient de boucler un tour de table de 900 000 euros. L’opération financière a été effectuée auprès d’un fonds d’investissement en seed-amorçage dénommé Club des prophètes. Elle a ainsi été portée par :

  • Marc Hoellinger, ancien de LVMH ;
  • Le fondateur de Talentsoft, une société conceptrice de logiciels de gestion des ressources humaines, Jean-François Arcis.

Marc Hoellinger appuiera également les clients de Cyberjobs dans l’amélioration de leur image employeur. Jean-François Arcis conseillera de son côté la jeune pousse sur le plan de l’apprentissage et de l’embauche.

La société souhaite se développer à l’international

Avec les fonds levés, la société prévoit de consolider sa présence régionale, en visant l’Occitanie et la Bretagne. Elle projette aussi d’accentuer son programme de formation. Son DG et cofondateur, David Berenfus, a expliqué qu’ils veulent agrandir la visibilité des apprentissages en cybersécurité en France :

Les écoles, universités et organismes et leur proposant d’intégrer leurs cours, au cœur de la plateforme. L’idée et de former des étudiants par la voie de la formation initiale, mais également d’accompagner la montée en compétences de salariés ainsi que des personnes en reconversion dans la filière cyber.

Une fois ces objectifs accomplis, Cyberjobs compte conquérir l’international d’ici septembre 2022, en s’introduisant au Québec. David Berenfus a déclaré que la start-up pense à programmer :

Un évènement de recrutement 100 % cyber, à Montréal et Vancouver à partir de l’automne prochain.

La reproduction du FIC au Canada francophone figure aussi dans les plans de l’entreprise. Pour la suite, son dirigeant songe à une seconde collecte de fonds. D’après lui, cette future ronde de financement lui permettra de s’introduire dans d’autres pays étrangers tels que le Maroc. David Berenfus convoite en outre des marchés européens comme :

  • Le Luxembourg ;
  • Les Pays-Bas ;
  • La Belgique ;
  • La Suisse.

Des pays dont la filière Banque et Assurance éprouve de vifs besoins en spécialistes de la sécurité IT.

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