Depuis quelques années, de nombreux chercheurs et certains membres du gouvernement s’inquiètent par la montée en puissance d’un phénomène nommé « la fuite des cerveaux ». Concrètement, cette fuite des cerveaux se traduit par le départ des jeunes diplômés français, italiens ou encore espagnols à l’étranger. Ainsi, en quittant son pays d’origine, ce jeune diplômé emporte avec lui son talent mais aussi toute l’éducation qu’il a reçue et permet à un autre pays d’en bénéficier.
Face à l’ampleur du phénomène, certains pays n’hésitent pas à caractériser ce départ volontaire de « pillage » de la part des pays d’accueil, les accusant ainsi d’empêcher le développement économique du pays concerné.
Des domaines d’activité plus concernés que d’autres
Bien que chaque profil soit différent, il existe cependant une constante qu’il est indispensable d’identifier : l’intégralité « des cerveaux en fuite » sont titulaires de diplômes de très haut niveau. Ainsi, le pays les ayant formés perdre des jeunes diplômes hautement qualifiés et qui vont permettre à un autre pays de profiter de leurs compétences.
Parmi les raisons qui poussent ses talents à fuir peuvent être économique, c’est-à-dire que les opportunités qui leur sont offertes dans leur pays ne sont pas suffisante valorisantes pour leur permettre d’y rester, mais aussi géopolitique. En effet, sans surprise, les zones de conflit sont les plus touchés par ce phénomène.
De plus, on constate que les domaines d’activité les plus touchés sont, le domaine informatique, celui du tourisme et celui de la mode. Cependant, cela peut varier d’une région du monde à l’autre. Alors que les talents américains sont particulièrement prisés par les agences de communication européenne, ce sont les ingénieurs français qui sont plutôt appréciés de l’autre côté de l’Atlantique. A chaque pays sa particularité et donc son domaine de compétences exporté.
Un phénomène à enrayer
Malheureusement il n’est pas possible d’identifier une stratégie commune à l’ensemble des pays victimes de ce phénomène. En effet, chaque gouvernement doit alors identifier les causes de départ et mettre en place une politique qui permettra aux talents de demain de trouver des opportunités professionnelles à la hauteur de leurs exigences qui les pousseront à rester dans le pays. C’est donc au gouvernement promouvoir le dynamisme économique, un changement des conduites managériales et, bien entendu, la valorisation des « cerveaux nationaux ». Cependant, en fonction du climat politique du pays, la fuite des cerveaux, bien qu’elle soit problématique, n’est pas la préoccupation principale et ne répond pas à une problématique sociale et urgente.
De plus, une fois parti, certains cerveaux prennent l’initiative de revenir. Pourquoi ? En identifier les raisons de leur retour, il est possible de connaître les points forts du pays et ceux à améliorer. Ainsi, si on prend l’exemple de la Chine, on peut comprendre comment un gouvernement est parvenu, partiellement, à endiguer la fuite des cerveaux. En effet, la politique intérieure étant extrêmement figée, les talents chinois préférés partir à l’étranger afin de profiter d’opportunités professionnels plus avantageuses mais aussi d’un cadre de vie plus agréable. Afin de conserver leurs étudiants, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, des sommes colossales ont été allouées au développement des structures et à l’éducation. Ainsi, en plus de préserver ses talents, la Chine a su attirer les entreprises du monde entier grâce à un savoir-faire exceptionnel dans ce domaine de pointe.
Plus radicale, l’Inde a mis en place un système de contrat entre le gouvernement et ses étudiants en médecine. Ainsi, tout étudiant partant à l’étranger finalisé ses études de médecine est dans l’obligation de retourner en Inde à la fin de celles-ci sous peine de ne plus pouvoir exercer sa profession dans son pays. Uniquement applicable dans le cas d’une poursuite d’étude aux Etats-Unis, cette décision, certes un peu extrême, est une réponse aux milliers d’étudiants partant chaque année d’Inde pour poursuivre leurs études à l’étranger et ne retournant finalement jamais dans leur pays d’origine.
Une balance équilibrée
Pour les pays en développement, cette fuite des cerveaux peut être un frein pour la croissance même de l’économie. Cependant, pour les pays européens ou les Etats-Unis et le Canada, cela s’équilibre en principe sans trop difficulté. En effet, bien que de nombreux talents quittent le pays pour rejoindre un autre eldorado, d’autres arrivent afin de trouver un environnement de travail qui leur convient.
Cela passe donc par une législation plus flexible pour les talents étrangers en termes d’émigration ou encore l’investissement dans l’éducation qui peut, potentiellement, se traduire par l’établissement définitif de l’étudiant dans le pays. Ainsi, les pays perdent, certes, des talents mais en récupèrent d’autres, ce qui en fin de compte équilibre la balance.
Néanmoins, si en termes de chiffres cela peut être proche de zéro, certains talents dans des domaines d’activité spécifique viennent à manquer. Il s’agit donc d’un point de vigilance à ne pas négliger.
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