Compétitivité : l’entreprise ne favorise pas assez l’innovation participative de ses salariés. Qu’en est-il avec les salariés en portage salarial ?

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L’innovation participative des salariés en entreprise est un concept de plus en plus promu dans les milieux professionnels. Cependant, bien que de grandes firmes et sociétés reconnaissent son utilité pour produire des résultats appréciables, ces dernières ne sont pas très nombreuses à s’y appuyer. On note une faible prise en compte de la contribution des salariés dans la plupart des structures. Qu’en est-il des salariés en portage salarial ?

Ce que c’est que la compétitivité

À l’heure où les concepts de globalisation et de modernisation sont en vogue, la conquête du marché mondial au niveau économique reste un défi majeur pour la plupart des États. S’appuyant sur les sondages se rapportant aux fluctuations sur le marché international et comparant les économies les unes aux autres, le concept de compétitivité économique est apparu.

La compétitivité se rapporte à une entité économique pouvant être un secteur économique, un territoire, un pays, une entreprise. Elle désigne la capacité de cette entité à vendre et fournir de façon durable certains biens ou services marchands sur un marché bien déterminé où elle a des concurrents. Elle s’évalue par le biais de la dynamique des parts de marché.

En somme, elle résulte de la capacité de l’entité économique à être compétitive sur les coûts, à proposer constamment des innovations et des services additionnels. Ainsi, pour maintenir le cap, chaque entité aussi bien au niveau macro que micro développe des stratégies pour rester dans la course. Dans cette perspective, les acteurs à la base ont trouvé une technique.

Le recours à l’innovation participative pour une meilleure compétitivité

Il s’agit de l’innovation participative des salariés en entreprise. Elle se définit comme une stratégie de management permettant de faire émerger, collecter et mettre en œuvre les idées venant des différents acteurs d’une entreprise. Elle stipule la sollicitation et l’implication de l’employé dans la recherche des idées innovantes pour l’entreprise concernée.

Qu’il s’agisse de véritables innovations ou des idées permettant l’amélioration, l’IP permet de faire face aux challenges actuels et surtout de créer de la valeur ajoutée pour la croissance de la structure. En effet, de grosses firmes et marques en ont fait usage à un moment de leur développement et témoignent des percées qui s’en sont suivies. Pourtant, les résultats sur le terrain montrent que la généralisation de la mise en œuvre du concept reste encore à espérer.

Dans les quelques entreprises qui témoignent y faire recours, la mise en œuvre de l’innovation participative des salariés en entreprise n’est effective que dans une infirme proportion. Selon une étude de l’association pour le développement de l’innovation participative Innov’ acteurs en collaboration avec Capitalcom, seuls 26,9 % des Français connaissent le concept. Mieux, dans les cas où elle est mise en œuvre, seuls 19 % des actifs considèrent que l’entreprise se réfère à leur capacité à innover.

La mise en œuvre de l’innovation participative

La mise en œuvre de l’innovation participative repose sur la communication qui permet de mettre tout le monde au même niveau d’information, de susciter l’implication des collaborateurs, de les motiver afin de libérer leurs talents. En effet, la communication permet de créer un véritable climat de confiance mutuelle.

De façon pratique, il s’agit de communiquer sur les règles de sélection, le choix des sujets, la mise en œuvre et la réussite des projets, la reconnaissance des auteurs des idées nouvelles, les équipes ayant participé à la concrétisation des idées. Cette communication peut utiliser différents canaux tels que les réunions, les séminaires, les plateformes d’innovation participative, l’intranet, etc.

Les insuffisances de la mise en œuvre de l’innovation participative

De la façon dont elle est mise en œuvre actuellement par la minorité d’entreprises qui s’y emploie, l’innovation participative des salariés ne manque pas d’insuffisances. A priori, dans le processus de son application, l’IP devrait s’appuyer sur deux axes importants qui ne peuvent aller l’un sans l’autre. Il s’agit d’abord du volet concernant la prise en compte des idées innovantes et ensuite du volet humain.

L’observation généralement faite montre que toute l’ingéniosité est mise en branle pour obtenir effectivement de nouvelles idées du personnel. En revanche, le volet humain qui devait être le plus valorisé n’est pas assez pris en compte. Or, c’est ce volet qui représente la source intarissable des idées qui devraient permettre à l’entreprise d’amorcer une nouvelle ère de transformation et de croissance.

Si la mise en œuvre de l’innovation participative souffre de ces insuffisances dans les entreprises avec les salariés, les travailleurs indépendants ayant opté pour le portage salarial en sont plus affranchis.

Les salariés du portage salarial et l’innovation participative

Le secteur du portage n’est pas en marge de la mise en œuvre de l’innovation participative. Mieux, il dispose des atouts permettant de miser beaucoup plus sur la valorisation du capital humain dans le processus de mise en œuvre de l’innovation participative. En d’autres termes, contrairement aux salariés classiques sur lesquels pèsent certaines contraintes au niveau structurel, les consultants sont plus libres.

Ainsi, loin des pressions du travail classique, les portées qui ont l’avantage d’être en dehors du système des entreprises de portage et des structures clientes, sont à même de donner des points de vue objectifs et des idées vraiment innovantes.

 

 

 

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