La semaine de 32 heures séduit davantage d’employeurs

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Depuis plusieurs années, les sociétés attirées par la semaine de quatre jours ne cessent de se multiplier. De l’autre côté du Jura par exemple, Mare communication and Care, basée à Lucerne, a décidé de suivre ce modèle. En Grande-Bretagne, un projet pilote y afférent, baptisé 4 Day Week UK, vient d’être amorcé.

En 2018, en Nouvelle-Zélande, l’entreprise Perpetual Guardian a mis en place la semaine de quatre jours. Un dispositif permettant à ses employés de travailler 32 heures par semaine, et percevoir 40 heures de rémunération. Le tout en conservant la productivité. Le fondateur de la société, Andrew Barnes a expliqué qu’un contrat doit être élaboré à partir de cette dernière. Si ses salariés bouclent leurs tâches plus rapidement, il n’existe aucune raison de les payer moins, a-t-il déclaré.

Depuis, cette pratique s’est développée au sein d’un nombre grandissant d’entreprises. Toujours en Nouvelle-Zélande, Unilever l’a par exemple expérimenté depuis presque un an.

Un modèle plus approprié à l’époque actuelle

Le directeur de la firme dans le pays, Nick Bangs a admis que les vieilles organisations du travail :

Ne sont plus adaptées à notre époque et ne remplissent plus leurs objectifs.

En parallèle, outre-Manche, Andrew Barnes a récemment mis en place le projet 4 Day Week UK, conduit en partenariat avec :

● Des chercheurs du Boston College ainsi que des universités de Cambridge et d’Oxford ;

● Le groupe de réflexion Autonomy.

Un programme test dont l’objectif consiste à vérifier l’idée selon laquelle la diminution du temps de travail améliore simultanément :

● Le bien-être des employés ;

● La productivité.

En plus, il visera aussi à évaluer les conséquences de l’amoindrissement du temps de travail sur :

● L’égalité des genres ;

● L’environnement.

Les résultats des études, qui devraient être publiés en 2023, pourront intéresser les société portage salarial, à l’instar de CEGELEM. Sur ce point, d’ici quatre mois plus de 20 sociétés, parmi lesquelles Canon Medical Research Europe se joindront au projet. Les chercheurs travailleront avec chacune des entreprises afin de jauger l’impact du dispositif.

Les besoins du salarié sont mieux considérés

Le directeur de 4 Day Week UK, Joe Ryle, indique qu’un siècle après l’institution du week-end :

La semaine de quatre jours est attendue depuis longtemps et nous pensons que cette expérience montrera qu’il s’agit d’un dispositif gagnant-gagnant pour les entreprises et pour les employés.

Il appuie que plusieurs personnes désirent profiter d’un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle dans un contexte où :

● L’on essaie de tout rebâtir en mieux ;

● Le monde sort de la crise sanitaire.

Sur le même sujet, l’idée d’établir la semaine de quatre jours séduit aussi de plus en plus d’entreprises en Suisse. Parmi elles, l’on compte les sociétés zurichoises Lauschsicht et Awin, spécialistes respectivement de la production de films et du marketing Internet. Le modèle est approuvé par le syndicat local de la communication et des médias, Syndicom. D’après sa porte-parole, Lena Allenspach, sa généralisation constitue un grand pas vers :

Une organisation du travail prenant mieux en compte les besoins des travailleurs.

En revanche, l’Union patronale suisse demeure plus méfiante.

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