Les architectures modernes ou traditionnelles peinent à répondre aux exigences croissantes de l’IA. Malgré des débits de mémoire atteignant 64 Go/s, ces systèmes restent limités face aux mégadonnées. Pour pallier ce problème, HP a dévoilé une nouvelle technologie centrée sur la mémoire des PC.
Les systèmes informatiques traditionnels ont longtemps suffi pour les tâches courantes. Cependant, ils sont aujourd’hui dépassés par la complexité et l’ampleur des mégadonnées, ainsi que les exigences de calcul liés à l’IA. Alors que les fournisseurs tentent de contourner ce problème par des ajustements mineurs, HP prend les devants en s’attaquant directement au goulet d’étranglement que représente la mémoire. Sa nouvelle technologie vise une refonte complète des architectures de PC, les rendant plus adaptés aux charges de travail parallèles massives et répondant aux défis de l’inférence et de l’analytique.
L’évolution des architectures IT est plus que nécessaire
Les architectures modernes s’appuient sur des unités de traitement et des architectures spécialisées telles que :
- NPU ;
- Tensor Cores ;
- TPU ;
- NoC ;
- Systolique ;
Certes, les processeurs modernes sont équipés de multiples cœurs. Néanmoins, leur architecture ne permet pas d’exploiter pleinement un grand nombre d’instructions en parallèle. Cette limitation restreint leur aptitude à effectuer des calculs simultanés de grande envergure, indispensables au deep learning et aux tâches matricielles.
La mise en place de telles infrastructures requiert une analyse technique et financière approfondie, incluant les implications fiscales comme la tva intracommunautaire.
Quant aux architectures x86 classiques, elles reposent sur un modèle d’instructions complexes (CISC), ce qui prolonge le temps d’exécution et requiert davantage de cycles d’horloge. En comparaison, les architectures de traitement massif de données, comme celles utilisées pour l’apprentissage automatique, sont conçues pour exécuter simultanément de vastes quantités de données, ce qui les rend plus performantes pour l’IA. En outre, les systèmes sur puce (SOC) et les processeurs x86, largement utilisés aujourd’hui, sont limités lorsqu’il s’agit de traiter des calculs sous forme de vecteurs et de matrices.
HP introduit une nouvelle architecture de mémoire
HP a dévoilé une innovation majeure à l’occasion de son événement annuel HP Imagine, dont une architecture mémoire neuve pour améliorer l’intelligence artificielle dans les ordinateurs. Celle-ci est spécialement optimisée pour les charges de travail intensives et les opérations critiques.
HP a annoncé des modules mémoire LPDDR5x de 64 Go capables de transférer des données à une vitesse phénoménale de 80 Go/s. Cette technologie s’accompagne de nouvelles perspectives fiscales pour les entreprises, notamment en matière de tva intracommunautaire lors de l’acquisition de tels équipements.
Grâce à l’intégration d’un NPU AMD Ryzen PRO nouvelle génération, les performances en matière d’intelligence artificielle sont décuplées. Avec un débit de 55 téraopérations par seconde, elle exécute les calculs à une vitesse exceptionnelle. À noter que les ordinateurs personnels dotés d’IA les plus récents offrent une puissance de calcul de 45 TOPS.
Par ailleurs, les récents systèmes IA HP optimisent leur consommation énergétique grâce à une gestion thermique intelligente, réduisant leur impact environnemental sans compromettre les performances.
Grâce à des ventilateurs turbo et une TDP de 40W, le système délivre des performances élevées et maintient une température de fonctionnement optimales. En plus, la combinaison de HP Smart Sense et la gestion thermique intelligente permet d’obtenir un système à la fois performant et discret.
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