Calculer un taux journalier moyen (TJM) est essentiel pour tous les travailleurs indépendants, quel que soit leur statut : freelance, micro-entrepreneur, salarié porté, etc.
Le Taux Journalier Moyen (TJM) constitue l’élément de base permettant à un travailleur indépendant de calculer son tarif, en se basant sur le coût quotidien moyen facturé à ses clients pour ses services.
Le calcul du TJM implique une évaluation minutieuse des coûts associés à l’activité indépendante, tels que les frais professionnels, les charges sociales, les impôts et le temps investi dans chaque mission.
Le tarif doit par ailleurs tenir compte des compétences, de l’expérience ainsi que des coûts opérationnels et de l’envergure des projets.
Voyons dans cet article comment les indépendants peuvent procéder pour calculer leur TJM afin de déterminer de façon judicieuse le montant de leur tarif.
Qu’est-ce que le TJM ?
Le Tarif Journalier Moyen (TJM) est un indicateur financier qui permet aux travailleurs indépendants de fixer leurs tarifs. Il représente le coût moyen que facturent les professionnels par jour pour leurs services.
Pour déterminer son TJM, l’indépendant doit tenir compte de plusieurs éléments à savoir : les compétences, l’expérience, les frais professionnels, les charges sociales et les charges fiscales.
Comment calculer un TJM ?
Le calcul du Taux Journalier Moyen (TJM) est une étape primordiale pour la gestion financière des consultants freelance.
Aussi, pour déterminer le TJM, le freelance prend généralement en compte plusieurs facteurs tels que le salaire mensuel estimé, ses frais de fonctionnement et le nombre de jours travaillés dans l’année.
Le TJM peut ainsi se calculer selon la formule suivante :
Rémunération mensuelle estimée avant déduction des impôts et cotisations + frais de fonctionnement / nombre de jours travaillés par mois.
(Rémunération mensuelle souhaitée avant déduction des impôts et cotisations, additionnée des frais de fonctionnement, divisée par le nombre de jours travaillés par mois).
Le résultat obtenu est un TJM brut, car le freelance doit déduire le montant de ses impôts et de ses cotisations pour obtenir le TJM net.
Le freelance peut aussi réaliser différentes simulations par le biais de simulateurs accessibles en ligne afin d’ajuster les chiffres en fonction des prix du marché et des exigences spécifiques de chaque mission.
L’optimisation du Taux Journalier Moyen (TJM), alliée à une connaissance du marché visé, assure au freelance une facturation équitable tout en maximisant ses revenus.
Les critères à prendre en compte pour déterminer son TJM
Pour déterminer un TJM, le travailleur indépendant doit tenir compte de plusieurs éléments essentiels, à savoir :
- Son niveau d’expertise et la rareté de ses compétences
Selon les cas, les travailleurs indépendants auront une expertise plus ou moins importante au début de leur activité.
Les freelances débutants, dépourvus d’expérience, possèdent des compétences principalement théoriques qu’ils n’ont pas encore eu l’occasion de mettre en pratique. En revanche, les freelances ayant une carrière professionnelle antérieure bénéficient d’une expérience pratique qui influencera directement leur tarification.
Par ailleurs, plus une compétence et une expertise sont rares, plus le TJM est élevé.
- L’analyse des tarifs pratiqués par les concurrents
L’examen des tarifs pratiqués dans le même secteur ou offrant des services et prestations similaires revêt une importance particulière pour un travailleur indépendant.
Cette étape permet au freelance de se positionner de manière réaliste sur le marché tout en tenant compte de la valeur ajoutée de ses compétences et de son expertise.
Comprendre les prix du marché permet de fixer des tarifs justes, attractifs pour les clients, tout en préservant une rémunération équitable.
- L’estimation du coût des charges
Estimer le montant des cotisations sociales et fiscales est essentiel pour déterminer un TJM brut et net.
- L’estimation du nombre de jours non travaillés
Les travailleurs indépendants doivent penser à anticiper, dans la mesure du possible, leurs jours de congés ainsi que les périodes durant lesquelles ils ne pourront pas travailler, car contrairement aux salariés, ils ne bénéficient pas de congés payés et ne sont pas indemnisés en l’absence de travail selon les motifs de l’arrêt de travail.
Le professionnel peut ajuster son tarif journalier de manière à compenser ces périodes d’absence et à maintenir un revenu équitable sur l’ensemble de l’année.
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