Freelance : un statut entouré d’idées reçues

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Pour les indépendants, ce statut est synonyme de liberté, de flexibilité et d’excellence. Cependant, pour l’ensemble de la population, être freelance est très souvent associé à la précarité, à une course effrénée au nouveau client et à des revenus extrêmement variables.

Entre mythe et réalité, quelles sont les idées reçues à propos du statut de freelance ?

Tous des globetrotters

Pour beaucoup, être freelance signifie pouvoir travailler n’importe où et surtout n’importe quand. Un mode de vie sans aucune contrainte est donc très souvent assimilé aux travailleurs indépendants. Dans l’esprit générale, un freelance peut débuter sa journée à 15h et la terminer à 3h du matin ou bien l’inverse. Cependant, la réalité est tout autre. En effet, en tant qu’indépendant, vous devez vous adapter aux horaires de vos clients. Que vous travaillez depuis votre domicile ou au sein même des locaux de l’entreprise client, il est indispensable d’être actif à des horaires de bureau classiques. Ainsi, vous êtes dans l’obligation de créer et suivre un planning ainsi que d’être réactif.

Bien que pour les freelances spécialisés dans le web, la mobilité peut être plus grande que pour les autres, il est difficile de passer son temps aux quatre coins du monde sans jamais rencontrer vos clients.

Solitaires ?

Autre image que l’on se fait des freelances, le fait d’être solitaire voire associal. Dans l’esprit général, un ancien salarié a choisi ce statut par envie d’être seul. D’une certaine façon, être freelance s’est imposé de lui-même pour éviter d’être contact avec le reste du monde. Cette idée reçue est, bien entendu, fausse. En effet, pour réussir, il est indispensable d’être un bon commercial et donc d’être en contact permanent avec d’autres personnes. De plus, de nombreux freelances optent pour les espaces coworking afin de rencontrer de nouvelles personnes, avoir une vie sociale et pourquoi développer leur réseau.

Indépendant, synonyme de précarité ?

Pour beaucoup de personnes, être freelance signifie en réalité être dans une phase de transition. Ainsi, un freelance n’est perçu que comme un ancien salarié dans une période difficile et en quête d’un poste de rêve. Bien entendu, le statut d’indépendant n’est pas toujours facile. Il faut être polyvalent, persévérant et surtout ne pas compter ses heures, du moins au début. Ainsi, doucement vous vous constituerez un réseau stable, un revenu plus récurrent et augmenterez considérablement votre pouvoir d’achat. Une fois ce cap passé, vous constaterez que freelance et précarité ne sont pas synonyme, long de là.

Moins performant que les agences ?

Pour un grand nombre d’entre nous, il est plus aisé de faire confiance à une agence ou une entreprise qu’à un freelance. En effet, les freelances ont la réputation d’être peu fiables, ce qui, en réalité, est totalement faux. Ainsi, la qualité du travail fourni ne dépend donc pas de la taille de l’entreprise mais plutôt de sa philosophie. En toute franchise, ne vous est-il jamais arrivé de confier une mission à un grand groupe et avoir été déçu par la qualité du résultat ? Bien entendu, un freelance peut être mauvais, tout comme une entreprise. Cependant, les indépendants sont pour beaucoup spécialisés dans un domaine très précis, contrairement aux entreprises qui se diversifient et oublient parfois le principe même de valeur ajoutée. Ainsi, avant de vous engager, n’hésitez pas à vous renseigner sur la réputation du travailleur indépendant choisi.

De mauvais négociateurs ?

Beaucoup d’entreprises ou de particuliers décident de faire appel à des freelances en pensant pouvoir baisser le tarif d’une prestation par rapport à une agence spécialisée. Il est important de savoir qu’en fonction de son niveau d’expertise, un indépendant pourra être plus onéreux qu’une entreprise. De plus, les freelances ne travaillent pas pour la gloire mais bien pour gagner leur vie grâce à leurs compétences. Ainsi, les sociétés pensant pouvoir réduire les coûts grâce aux indépendants se trompent. Bien conscient de sa valeur, le freelance ne vendra jamais ses services pour une bouchée de pain. De plus, habitué à cette démarche, il saura, mieux que personne, négocier ses tarifs.

Tous des jeunes diplômés ?

Pour beaucoup, les freelances sont de jeunes diplômés qui cherchent à développer leur entreprise dans l’espoir de faire fortune. Cette idée reçue est, sans surprise, fausse. En effet, moins de 12% des freelances sont âgés de moins de 26 ans et près d’un tiers ont plus de 40 ans. Ainsi, on peut en déduire que le statut de freelances attire les professionnels expérimentés qui, sûrs de leurs compétences et leur niveau d’expertise, ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure loin du cadre traditionnel qu’impose un statut de salarié.

Pour débuter en toute sérénité, le portage salarial est un moyen d’être à mi-chemin entre l’indépendant et le salarié. Cela permet d’appréhender ce nouvel univers en douceur.

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