Quelles sont les caractéristiques des entrepreneurs français ?

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S’il y a eu un temps où l’emploi salarié était particulièrement valorisé, aujourd’hui, on observe au fil des années une modification profonde de cette tendance. Parallèlement à l’emploi salarié qui continue de plaire à une certaine frange, de nombreux jeunes ou parfois même des cadres ou retraités optent volontiers pour l’entrepreneuriat. Et les chiffres en nette augmentation montrent à quel point le phénomène imprègne de plus en plus le marché du travail. Qu’est-ce qui caractérisent ces entrepreneurs qui fleurissent en France ?

Si l’on se réfère aux derniers chiffres publiés par l’INSEE, on compte aujourd’hui près de 4.500.000 entreprises en France, pour une moyenne de 590.000 entreprises créées par an. Ces chiffres montrent l’effectivité de l’intérêt qu’éprouvent de plus en plus de nombreux Français pour l’entrepreneuriat.

Sur les principales motivations

Pour quelles raisons les Français sont-ils de plus en plus nombreux à opter pour l’entrepreneuriat ? Les motivations sont diverses. Mais en principal, selon les statistiques de l’INSEE, le désir de travailler en toute indépendance est évoqué par la plupart des personnes sondées. Et ils sont plus de 61 % à le faire savoir. Mais si l’indépendance est la première motivation des entrepreneurs français, il y a également d’autres facteurs. 45 % des personnes interrogées estiment avoir un goût particulier pour l’entrepreneuriat et surtout pour le désir de faire face à de nouveaux défis. 26,7 % croient pouvoir y tirer des moyens pour augmenter leurs revenus. L’opportunité de création, le chômage, le test d’une idée nouvelle ou d’un nouveau produit, l’exemple d’entrepreneurs ayant réussi autour de soi, la seule issue pour l’exercice de son métier et la contrainte sont entre autres motivations soulignées successivement par 23,1 %, 18,4 %, 14 %, 8,8 %, 7,8 % et 3,7 % des personnes sondées.

Sur l’âge des entrepreneurs

Quel est l’âge de la plupart des entrepreneurs français ? Les résultats de l’enquête menée par l’INSEE sont plutôt très ouverts. Mais les entrepreneurs trentenaires sont les plus dominants. La majorité a entre 25 et 29 ans. Ensuite, on a la tranche des 30 à 34 ans et la tranche des 35 à 39 ans. Un fait particulier à noter, c’est au niveau de la tranche des 40 à 44 ans. Celle-ci occupe aussi une place importante dans les statistiques.

Sur leur niveau d’étude

Les entrepreneurs français sont pour la plupart de grands diplômés. Environ, le tiers soit 30 % d’entre eux sont titulaires d’un master ou d’un doctorat. 19 % ont un CAP ou un BEP. 17,6 % ont le baccalauréat alors que 15,4 % d’entre eux ont un diplôme du premier cycle du supérieur. Par contre, 17,2 % des entrepreneurs sont sans diplôme.

Sur les couches majoritaires qui entreprennent

Les salariés et les chômeurs représentent les groupes les plus dominants dans l’univers des entrepreneurs français. De façon spécifique, l’enquête de l’INSEE révèle que 35,8 % des entrepreneurs ont avant d’entamer leur aventure entrepreneuriale été des salariés, apprentis ou stagiaires rémunérés.26, 8 % sont des chômeurs pendant que 16,2 % sont des indépendants.

Sur l’investissement minimum mis en jeu

Pour démarrer leur affaire, le montant minimum investi par les entrepreneurs est assez varié. On en trouve de toutes les couleurs. Mais selon les résultats de l’enquête, 29,1 % se lancent avec un investissement de moins de 2000 euros. 14,5 % investissent entre 8000 et moins de 16 000 euros. 14 % investissent entre 4000 et moins de 8000 euros. 13,9 % investissent entre 16.000 et moins de 40.000 euros.9,5 %,7,5 %, 6,8 % et 5 % entament leur affaire avec respectivement entre 2000 et moins de 4000 euros, 40.000 et moins de 80.000 euros, plus de 160.000 euros et entre 80.000 et moins de 160.000 euros.

Sur les secteurs d’activité des entrepreneurs

Les entrepreneurs français semblent avoir un goût assez prononcé pour le commerce. Ils sont au moins 21 % à y faire leur aventure. Ensuite, il y a les secteurs de la construction, les sciences et techniques, l’hébergement et la restauration, la santé et l’action sociale, et les services administratifs qui font respectivement 19,4 %, 13,4 %, 8,1 %, 6,9 % et 6,1 %. On pourra compléter les secteurs comme l’industrie, les services aux ménages, l’information et la communication, les activités immobilières, les transports et la logistique, l’enseignement, les arts et les spectacles, les activités financières et les assurances.

Le portage salarial comme alternative face aux freins à l’entrepreneuriat

Le parcours de l’entrepreneur français n’est pas aussi simple que ça. Être entrepreneur présente des avantages, mais cela a aussi quelques limites. Ces limites sont surtout fonction des attentes que l’on a relativement à son projet d’entreprise. En effet, à titre d’exemple, si être entrepreneur permet de travailler en toute autonomie, cela n’offre pas toujours une bonne couverture sociale. Sinon que celle-ci est à la carte et comporte beaucoup de limites relativement à ce dont bénéficie le salarié porté. Ce dernier, tout en étant à son propre compte, jouit des mêmes avantages que les salariés en entreprise. Ce faisant, il se voit appliquer le régime général de sécurité sociale et est compté aussi parmi les bénéficiaires des aides de l’État pour le retour à l’emploi.

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