Le développement de l’intelligence artificielle marque l’arrivée d’une nouvelle ère pour les entreprises. Selon des statistiques, la grande majorité des sociétés françaises vont investir prochainement ou ont déjà investi dans l’IA. Que ce soit par eux-mêmes ou via des prestataires, ces établissements vont recourir à cette nouvelle technologie pour leurs activités, bien que cela suscite certaines préoccupations.
Pour l’année 2024, un constat ressort dans le domaine de la finance. Il semblerait que contrairement aux attentes, le chiffre d’affaires de la plupart des entreprises hexagonales est en pleine croissance. Plus de 30% des sociétés françaises affirment d’ailleurs que leurs finances vont beaucoup mieux par rapport à l’année 2023. Pour plus de 35% des firmes françaises, le CA est conforme à ce qu’elles attendaient. Dans ce contexte de développement des entreprises, un rapport d’Intrum concernant des sociétés européennes et françaises démontre que, pour ces dernières, les priorités ont évolué. Actuellement, les sociétés de l’Hexagone ont réussi à avoir une plus grande flexibilité.
Gain de productivité et moins de soucis dans le contexte des retards de paiement
Les retards de paiement représentent encore un vrai problème pour certaines entreprises françaises. Qu’importe la société ou son statut, PME, TPE ou société de portage salarial comme CEGELEM, la question des retards est toujours d’actualité. Environ 35% des sociétés hexagonales se disent toujours affectées par ce souci. Il convient d’ailleurs de noter que pour ces dernières, le montant des créances atteint en moyenne 2 230 euros.
Toutefois, il y a les sociétés qui affirment qu’elles ne sont plus concernées par ce type de problème. En effet, 66% des entreprises présentes en France ne souffrent pas de cette anicroche. 20% déclarent ne plus avoir de retard en termes de stock de créance.
De plus, on constate que pour cette année, le temps consacré à la relance des clients en cas d’impayés a été considérablement réduit. Pour l’année 2023, par exemple, 45% des sociétés françaises passent 10 à 12 heures par semaine pour faire la relance de leurs clientèles. Aujourd’hui, c’est seulement 40% qui s’affairent encore à cela.
L’intelligence artificielle nourrit toujours quelques inquiétudes pour les entreprises
A l’heure actuelle, il paraît clair que la grande majorité des entreprises de l’Hexagone et même de l’Europe vont miser sur l’intelligence artificielle. Selon des études, plus de la moitié des sociétés françaises et des sociétés européennes comptent se lancer dans l’IA générative. Cette dernière servira notamment aux relances de paiement et aux travaux de back-office, que ce soit pour une PME, une Start-up ou une société de portage salarial à l’exemple de CEGELEM.
Cependant, plusieurs firmes émettent des inquiétudes par rapport à l’IA. 61% des entreprises françaises estiment que cette technologie causera la perte des interactions humaines et la détérioration de la relation client. D’ailleurs, :
- 95% trouvent qu’il existe un manque de visibilité concernant cette technologie ;
- 56% affirment que l’outil prend parfois des décisions injustes basées sur des informations non misent à jour ;
- 57% la considèrent même comme un risque ;
De ce fait, même si l’intelligence artificielle a réussi à convaincre certaines entreprises, d’autres préfèrent rester plus réservées. Quoi qu’il en soit, la solution est peut-être une intégration de l’outil de manière stratégique tout en conservant les interactions humaines.
Cet article vous a-t-il été utile ?
Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes 0