Depuis son apparition, l’IA n’a pas perdu de sa popularité. A contrario, elle touche de plus en plus de secteurs et notamment le secteur numérique. Ainsi, IDC a mené une étude concernant l’impact de l’intelligence artificielle sur les services cloud publics. D’après le cabinet d’analyse, cette innovation doublera les dépenses mondiales de cloud jusqu’en 2028.
Selon l’IDC dans son rapport publié récemment, les dépenses mondiales liées à l’infrastructure cloud atteindront plus de 800 milliards de dollars en 2028. Cette croissance est notamment due à l’intelligence artificielle. À l’heure actuelle, les entreprises se tournent de plus en plus vers la technologie cloud, car elles estiment que cette dernière est rentable. La facilité d’hébergement des applications de société et le déploiement de solutions intégrant une bonne expérience utilisateur ne sont que ces quelques points forts. Ainsi, malgré un moment où la progression annuelle a chuté, le cabinet d’étude IDC estime que le marché du cloud aura un taux stable de 19,4 % durant cette année.
Une réciprocité entre l’innovation IA et le cloud
Selon l’IDC, un des principaux facteurs qui contribuent au développement du cloud est l’IA. Dans les cinq prochaines années, à compter de 2024, selon le rapport du cabinet, les plateformes IA connaîtront leur plus haut taux d’accroissement sur le marché du cloud. De plus en plus d’entreprises misent activement sur ces plateformes et de ce fait, les besoins d’infrastructure cloud augmentent. C’est d’ailleurs pointé du doigt par la responsable de recherche Data & Analytics d’IDC :
« Les progrès rapides de l’intelligence artificielle stimulent considérablement l’augmentation des dépenses cloud. Les entreprises construisent, testent et déploient de plus en plus de plateformes d’IA, créant une interdépendance croissante entre l’innovation dans l’IA et l’infrastructure cloud, positionnant les services cloud au cœur du développement et du déploiement de l’IA ».
En termes de contribution, ce sont les logiciels de type SaaS qui dominent dans le cloud avec 40 % des dépenses liées au cloud. Cependant, le rapport de l’IDC précise que 20 % resteront pour les logiciels PaaS et IaaS. Ce dernier est d’ailleurs en pleine expansion puisque lorsque vous simulez votre salaire, vous utilisez un service qui utilise — en partie — ce système de cloud computing.
Avec ces prévisions, le cabinet d’analyse affirme que les outils qui auront le plus d’investissement de la part des entreprises prochainement restent : les logiciels de sécurité, les CRM et les ERM. Pour les métiers, les professions tournant autour de la santé et de l’assurance vont accélérer leur engagement envers les plateformes IA basées sur le cloud.
Les États-Unis, l’Europe et l’Asie sur le podium
En ce qui concerne les pays qui investissent le plus dans les services cloud, la première place revient — sans surprise — aux États-Unis. Selon les estimations et les prévisions, le pays devrait atteindre les 432 milliards de dollars de dépenses fin 2024. À la deuxième place, il y a l’Europe occidentale avec plus de 160 milliards de dollars et enfin l’Asie-Pacifique qui devrait atteindre une dépense de 51 milliards de dollars.
Toutefois, des continents et des pays comme l’Europe centrale, l’Amérique latine ou encore l’Afrique devraient atteindre les 20 % par an de croissance des dépenses liées au cloud. Dans ce même contexte, les secteurs de la banque, du commerce au détail, de l’information — où vous simulez votre salaire par exemple — et les logiciels dépenseront ensemble 190 milliards de dollars en service cloud.
Ce ne sont pas seulement ces secteurs qui continueront d’accroître leurs dépenses liées aux services cloud, mais aussi divers domaines tels que :
- La télécommunication ;
- Les médias et le divertissement ;
- La finance et les soins de santé ;
- Les sciences ;
- Les capitaux.
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