Totaliser zéro émission nette de carbone d’ici 2050. Tel est l’objectif que de nombreuses entreprises comme Airbus et Renault se sont fixées face aux problématiques écologiques actuelles. Dans la poursuite de ce but commun, les deux firmes ont décidé de travailler ensemble. Elles ont signé un partenariat visant à créer la batterie du futur, que leurs moyens de transport embarqueront.
Pour chaque moyen de locomotion, l’énergie de demain portera sans aucun doute sur l’électricité. Airbus et Renault ont parfaitement saisi cette projection. Les deux sociétés ont ainsi conclu un accord de Recherche et Développement pour coopérer sur toute la gestion des batteries. Elles collaboreront désormais dans leur cycle de vie, leur industrialisation et le recyclage de leurs composants.
Cette association intervient alors que ces acteurs déterminants du domaine du transport aspirent à la neutralité carbone. Elle est destinée à produire la batterie de demain, appelée solide. Des accumulateurs voués à être installés sur les futurs véhicules électriques et les petits avions hybrides des deux partenaires.
Le partenariat s’inscrit dans les efforts écologiques des deux groupes
Le 19 novembre dernier, Airbus a testé un carburant produit à partir de l’huile de friture. L’entreprise s’en est servi pour alimenter et faire voler un A330 MRTT de la Royal Air Force pendant 90 minutes. Une expérimentation qui témoigne de sa réelle intention de parvenir à zéro émission nette de carbone à l’horizon 2050. Par ailleurs, la société se penche sur un mécanisme de propulsion à hydrogène. Elle cherche à doter le démonstrateur de l’A380 d’un réservoir d’ici six ans.
Renault se pose de son côté comme l’un des précurseurs de l’électromobilité sur le Vieux Continent. Dès 2013, par exemple, le constructeur automobile auprès duquel les consultants IT peuvent prospecter, a déployé la Zoé dans l’Hexagone. À l’image de son partenaire toulousain, il ambitionne également de parvenir à la neutralité carbone d’ici vingt-huit ans.
L’un des buts principaux de leur alliance réside dans la multiplication par deux de la densité énergétique des accumulateurs. Afin de l’atteindre, les deux groupes se focaliseront sur l’extension du stockage des batteries et l’allègement de leur poids. Ils songent en parallèle à optimiser la gestion de l’électricité.
Les deux sociétés partagent des intérêts communs
Airbus et Renault ont déclaré qu’elles prêteraient attention au cycle de vie entier des batteries à venir. Les deux entreprises ont aussi promis de prendre en considération l’impact CO2 sur tout leur cycle de vie. Un engagement important alors que les questions environnementales se situent aujourd’hui au cœur de tous les débats.
Le secteur de l’automobile et celui de l’aéronautique partagent des briques technologiques communes. Ce qui explique l’union entre les deux géants. Même s’ils sont animés par des objectifs identiques, ces deux acteurs ne sont de surcroît pas des rivaux. L’échange de données est ainsi favorisé.
Chez la marque au losange, l’intention s’avère claire. Elle veut s’introduire pleinement dans l’électromobilité avec le bannissement des moteurs à essence ou diesel en Europe d’ici 2035. La firme toulousaine compte pour sa part procéder à l’électrification de ses petits avions pour réaliser ses ambitions Net Zéro. Elle pense en outre que la quantité de carburant consommée par les avions commerciaux diminuera grâce à leur hybridation. Airbus table sur une baisse de 5 % en limitant son utilisation aux roulages sur le tarmac.
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